jeudi 15 décembre 2011

Avertissement de génocide des minorités du Moyen-Orient (CSI)

Avertissement de génocide des minorités du Moyen-Orient (CSI)

Christian Solidarity International lance une alerte au génocide. On est prévenus.  
Stop-killing-christians
Lire aussi :
Lâches avec Hitler, lâches avec les islamistes
Les coptes d'Égypte face à la Solution Finale, par Hélios d'Alexandrie
 « L'islamisme est un nouveau fascisme » (Père Henri Boulad, jésuite au Caire)
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Christian Solidarity International a émis un avertissement de génocide des minorités religieuses au Moyen-Orient islamique, et appelé le président Obama à faire de leur sécurité une priorité absolue alors que les États-Unis continuent de réagir aux soulèvements du Printemps arabe.
Le Dr John Eibner, Président de Christian Solidarity International, a déclaré: « Les conditions d’un génocide des communautés non musulmanes existent à des degrés divers dans toute la région s'étendant du Pakistan au Maroc. La crise de la survie des communautés non-musulmanes est particulièrement aigue en Irak, en Syrie, en Egypte, au Soudan, dans les territoires palestiniens, en Iran et au Pakistan. »
Dans une interview par le Christian Post, le Dr Eibner a dit que le Printemps arabe a « déchaîné des forces islamistes radicales - des forces qui considèrent les chrétiens et les autres minorités non-musulmanes comme des « koufars » (infidèles). Quand on regarde objectivement la situation ... le déclenchement d’une guerre dans la région pourrait aboutir à l'éradication très rapide des communautés non-musulmanes. »
Dans une lettre adressée au président américain Obama, le Dr Eibner affirme que « des millions de vies sont en jeu, ainsi que l'avenir d’une civilisation religieusement pluraliste au Moyen-Orient ». Il écrit que la plupart des actes de violence religieuse envers les non musulmans dans le monde islamique ne sont pas commis par Al-Qaïda ou des réseaux terroristes affiliés, mais par « des agents étatiques et non étatiques dont beaucoup sont des alliés militaires des Etats-Unis. Ils sont tous inspirés par la culture du suprématisme islamique profondément ancrée, qui s’apparente au suprématisme blanc et à l’antisémitisme ». Il rappelle qu'au 20e siècle, le suprématisme islamique virulent fondé sur la charia a mené à l’éradication de communautés chrétiennes jadis florissantes en Turquie – arméniennes, grecques et syriaques –, et à la disparition des anciennes communautés juives du monde arabe. La même dynamique génocidaire est à l'œuvre au 21e siècle. Il faut l'arrêter dès maintenant, écrit-il.
Christian Solidarity International a également publié une liste des « Critères universels d’un génocide » sur son site Internet. Une lecture de la liste, même en survol, révèle que plusieurs de ces critères sont rencontrés dans un certain nombre de pays du Moyen-Orient.
Source : Christian Post, CSI, Snapshots, via NER. Extraits traduits par Poste de veille

sur Golgotha picnic

Paris le 8 décembre 2011










Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, communique :






En tant que président de Chrétienté-Solidarité, devant l’abomination que constitue la pièce subventionnée Golgota Picnic, morceau de choix pour les bobos de l’art-naque contemporain et pour les obsédés de la haine anti-chrétienne et amateurs de tous les avilissements de la dignité humaine, j’appelle tous les militants et amis de Chrétienté-Solidarité à se joindre aux prières de réparation ou aux manifestations d’expression du bon goût français devant un pseudo-théâtre où s’expriment, dans une triste nudité, de pitoyables suceurs d’hémorroïdes.
J’invite aussi, puisqu’il le faut, à ce que, hors de portée des enfants, les adultes qui veulent se faire une opinion regardent les photos de la « pièce » et notamment celles où une triade d’acteurs se livre, dans des scènes de grand écart, à leur activité linguo-torcheculative.
Si Rabelais était encore là, il en mourrait d’affliction.










70, bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 51 74 07 – chretientesolidarite.fr@gmail.com

Sur le procès Houria Bouteldja.

Paris le 13 décembre 2011






Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :


Sur le procès Houria Bouteldja.

Après la longue période précédant sa mise en examen et après deux renvois, le procès d’Houria Bouteldja pour ses propos racistes vient enfin demain à 14 heures au tribunal correctionnel de Toulouse.
Houria Bouteldja a déclaré avoir joué sur l’homonymie entre les termes de « sous-chiens » et de « souchiens » puisqu’ « il faut bien leur donner un nom à ces blancs ! », ne dissimulant ainsi nullement sa claire volonté d’injure raciste. Mais cela était renforcé encore par sa précision de mépris : « Il faudra bien les rééduquer ces blancs ».
Après les atrocités exterminatrices des camps nazis, communistes, ou encore de ceux du FLN algérien où moururent atrocement au long des années les milliers de françaises et de français enlevés en 1962 à Oran et ailleurs, on sait ce que cela signifie !
Houria Bouteldja a pour principal tuteur idéologique le pseudo-sociologue Saïd Bouamama auteur du livre titré « Nique la France » expression résumant explicitement et parfaitement leur idéologie raciste conquérante.
A tous les journalistes et élèves journalistes qui m’interrogeaient sur ce procès j’ai proposé de réfléchir sur ce que n’aurait pas manqué de produire une déclaration traitant pareillement Madame Bouteldja de sous-chienne, proposant sa rééducation et également la diffusion d’un livre « Nique l’Algérie ». C’est ce que nous ne manquerons pas de redire demain.
Pour ce qui est du déroulement du procès je ne puis que répéter combien je trouve pitoyable le procédé des groupes « Identitaires » et « Riposte Laïque » consistant à profiter du procès intenté par l’Agrif pour mener une tentative de « récupération-agitation » à des fins médiatiques et dans la plus parfaite indifférence à l’issue du procès puisqu’ils méprisent la voie légale judiciaire de l’Agrif.
Pourquoi donc ces groupes laïques n’ont-ils jamais manifesté devant le siège du groupuscule d’Houria Bouteldja ou encore devant les télévisions ou radios qui l’invitent ? Sans vergogne, ils tentent une manœuvre parasitaire, une opération de coucou, grossière, mais que ne manquent pas d’exploiter certains journalistes avec les grosses ficelles marxistes-léninistes de l’amalgame.
Quoi qu’il en soit, on sait de plus en plus que l ‘Agrif, défend tous les chrétiens quelle que soit leur race et tous les français agressés pour leur appartenance à notre patrie, quelle que soit leur religion.

N.B : Pour les amis et adhérents de l’Agrif qui entendent assister au procès je réitère donc ma consigne expresse de ne répondre à aucune provocation et de ne se joindre à aucun groupe de manifestation. L’Agrif n’en cautionne strictement aucun.



AGRIF 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris – 01 40 46 96 31 – agrif@wanadoo.fr

L’omerta organisée sur la future mosquée de Saint-Germain-en-Laye

L’omerta organisée sur la future mosquée de Saint-Germain-en-Laye

Le maire UMP de Saint-Germain-en-Laye (entouré de certains élus très bien inspirés) ne voulait pas du tout qu’on en parle : eh bien justement parlons-en, car qu’est-ce qu’une municipalité dans laquelle il n’y a pas d’informations, pas de débat démocratique, pas de consultation des électeurs sur les sujets qui leur tiennent à cœur ?…
Quand on élit une liste municipale, est-ce juste un chèque en blanc qu’on lui signe ? Cela semble le cas à Saint-Germain, et le maire avait espéré que sa confortable majorité voterait comme un seul homme dans le sens désiré et même urgé par lui, très peu de jours après le leur avoir demandé, et sans aucune concertation préalable, sans aucun préavis. Mais il y a eu des résistances imprévues et le vote a été reporté.
De quoi s’agit-il ? Ni plus ni moins que de céder un terrain de 1160 m2 environ,  pour construire une mosquée. Le problème, ce n’est pas la mosquée, c’est cette cession par la ville c’est-à-dire par les habitants de Saint-Germain au très bas prix de 19 000 euros, (et comment est-on arrivé à ce chiffre précis qui ne correspond à rien, pourquoi pas 18 000 euros ou 20 000 ?…) 19 000 euros ce n’est même pas le prix d’un garage.
Certains feraient même dans une surenchère à l’envers et, la bouche en cœur, donneraient ce terrain pour rien, sans penser un instant que ce terrain, il appartient à tous, et que c’est donc aussi le leur, et celui de leurs enfants.  D’autres expliquent avec componction qu’on va faire un bail emphytéotique de trente ans. Mais de qui se moque-t-on ? Pourrait-on récupérer la mosquée au bout de trente ans pour en faire, disons, une crèche ?…Ou un hangar pour les véhicules de la mairie ?…
Mais c’est surtout le fait qu’on n’en parle pas, qu’on n’ait pas le droit d’évoquer le sujet, qui pose un problème. Il s’agit d’un non-évènement, et le premier qui en parle à un bisounours (et il y en a quelques-uns) se fait taxer d’intolérant. Un adjectif qui, de même que « raciste » ou « islamophobe », est fait pour paralyser, pour faire taire, comme au temps « pathétique » des « heures les plus sombres de notre histoire ».
Actuellement se tiennent dans la ville des réunions sur son avenir, quatre réunions sont prévues. On y parle de tout, – mais pas de la mosquée. Les gens sont terrifiés comme les Russes sous Staline.  Mais tout à coup, partout ailleurs, subitement, comme ça, Saint-Germain s’est mis à parler de la mosquée, au marché, dans la rue, dans les magasins, les bureaux, à la poste, dans les dîners en ville, par e-mail et par téléphone, – mais pas dans ces réunions présidées par le maire et un aréopage d’élus. Curieux, non ?… Tout le monde a saisi que c’était là un sujet tabou.
En fait les habitants de la ville ont tous compris que le maire et la poignée d’adjoints qui le soutiennent tiennent très fort à ce projet de mosquée. Il serait bien de comprendre pourquoi « ils » y tiennent très fort.  Sur 43 000 habitants, il y a moins de 2000 musulmans. Ils ne sont donc pas, apparemment, d’un poids électoral très fort. Malgré tout on tient énormément compte de leurs desiderata et on les courtise. Cette communauté a d’ailleurs une représentante au sein du conseil. Cette jeune femme très jolie, au look très moderne (une vitrine ?)  aurait dit-on son propre mari impliqué dans le projet de mosquée. N’est-ce pas un peu glissant comme situation, et pour elle, et pour ceux qui l’ont mise sur la liste ? Passons.
Y-a-t-il des forces supérieures qui font pression sur le maire de la ville ? A-t-il bien mesuré qu’il risque de ne pas être réélu à cause de cela, et lui a-t-on promis des consolations s’il venait à perdre son mandat électif ? Ce ne sont que des suppositions. Avec des « si » on peut mettre une mosquée en bouteille…
Est-ce seulement cette fameuse « course à la mosquée » qui le pousse, course à laquelle un certain nombre de maires se livrent (voir le livre de Joachim Véliocas « Ces maires qui courtisent l’islam »)  car avoir une mosquée dans sa ville, pensent-ils, cela fait moderne, branché, c’est « tendance » ?…Ce maire est-il une nouvelle victime collatérale de l’idée que pour avoir la paix sociale il faut pactiser avec l’islam ?…On ne trouve pas d’explication vraiment convaincante et on reste confondu par cette entreprise menée en catimini, dans le brouillard et le flou artistique les plus complets.
En tout cas l’association Mosaïque, qui ne nous leurrons pas a été créée pour obtenir cette mosquée, et qui est mise en avant par la mairie,  affiche son but sur son site web (http://www.mosaïquesaintgermain.fr/)  : « Mosaïque souhaite développer la connaissance de l’islam en tant que principe contributeur à la vie sociale et à la vie civique. »
On ne voit pas trop où réside la vie civique en islam, alors que l’islam affirme que la démocratie est une tare, et que tous les croyants sont soumis à Allah, qu’islam signifie soumission, alors que le mot latin civis qui donne civique, veut dire citoyen d’une cité, or l’islam ne reconnait pas la citoyenneté. Quant à la vie sociale, il n’est pas précisé si les femmes vont y être inclues ou exclues par leur foulard (de plus en plus nombreux à Saint-Germain et surtout portés par des jeunes femmes, on voit même apparaître quelques burqas non verbalisées disent certains),  mais là aussi passons.
Le site ajoute : « pour développer ses activités l’association a pour projet de construire un centre culturel pour le développement de ses activités et un espace dédié à l’exercice du culte musulman. » Nous y voilà, en toutes lettres. Mais, dites-moi, cette association et ceux qui la promeuvent ont-ils entendu parler de la loi de 1905 et de son article 2 « la République ne reconnait ne salarie ni ne subventionne aucun culte » ?… Certains conseillers municipaux un peu gênés ont entrepris de dire qu’il ne s’agissait absolument pas d’une mosquée mais d’un centre culturel. Tentative d’enfumage, qui ne trompe pas :  il y a en bas de la page web une rubrique qui le confirme si on avait le moindre doute, une rubrique intitulée « cultuelle » (sic pour la faute d’orthographe) qui précise : « un espace est réservé pour les obligations religieuses. Ce sera un lieu de rassemblement des fidèles. » On ne peut pas être plus clair. Les fidèles en général ne se rassemblent pas pour jouer aux cartes.
Enfin en cliquant sur le mot association, c’est encore pire, on lit en titre « association pour la promotion de la civilisation islamique ». Quelle civilisation islamique diront certains : a-t-elle inventé l’eau chaude, ou la poudre ? Cela se saurait. Plus platement, si on écoute le musulman égyptien Gamal al Banna, frère du fondateur des Frères Musulmans, l’islam depuis mille ans n’a plus rien inventé et ne bouge plus. Même si la civilisation Arabe, elle, a été créative.
Ce qui est très clair aussi sur ce site, c’est que Mosaïque et ses activités parfois religieuses sont accueillies par un centre culturel de la ville, l’ Agasec. Que dirait-on si la ville hébergeait aussi certains activités catholiques, protestantes,  juives ? Ce seraient des hurlements. Mais là, silence radio. On assiste de plus en plus souvent à la négation de la loi de 1905 par ceux-là même qui la connaissent le mieux et qui sont chargés de la faire respecter. N’est-ce pas là déjà se conformer à l’islam, qui nie la laïcité ?…
Revenons à Mosaïque. Cette association a déjà fait venir à Saint-Germain, dans une salle appartenant à la mairie, le premier avril dernier (mais hélas ce n’était pas un poisson d’avril) l’imam Bajrafil, qui a fait une conférence sur le monothéisme. Le maire était présent au début de la conférence,  donnant ainsi sa caution à cet imam d’origine comorienne qui a passé son enfance à apprendre le coran par cœur.  En tapant Bajrafil sur google, on tombe sur son site web. Au premier abord sympathique, l’imam assez vite se lâche et  révèle son double voire triple langage. Sur une vidéo, il est pour la suspension des châtiments corporels, comme le faux universitaire Tariq Ramadan. Dans une autre il dit : « les nations on s’en fiche, ce qui compte c’est l’islam. » (dans « des droits et des devoirs des époux », 3′ 10) dans une autre « il faut qu’on s’impose » (dans « la pédagogie du voile »), dans une autre encore il estime que la femme doit prier avec la plante des pieds couverte par des chaussettes même par 40° à l’ombre. Bref on peut se demander pourquoi la municipalité encourage un imam pur et dur, qui porte sur certaines vidéos la grosse barbe des salafistes, moustache rasée (ce qui, entre nous, les rend très laids). Est-ce que ce sont les salafistes qui sont derrière cette mosquée ?…
Il ne manque plus que le barbu polygame nantais et ses femmes niqabées et le tableau sera complet, pour la ville historique, calme et bcbg de Saint-Germain en Laye au milieu de sa tranquille verdure, de son château-musée et de ses clochers anciens…La spécialité de Saint-Germain en Laye, c’est Louis XIV, il y est né. On pensera ce qu’on voudra de ce roi, il a quand même beaucoup fait pour la grandeur de la France. Sur le blason de la ville figure un berceau. Va-t-on sans tambours ni trompettes remplacer ce berceau par un croissant ?…
Pour en revenir au terrain, le maire, devant la réaction d’une minorité de ses élus,  finalement opterait, dit-on, pour une évaluation des Domaines. Espérons qu’elle avoisinera le prix réel,  qui pour certains serait de 1 500 000 euros, et n’affirmera pas platement que le prix c’est bien 19 000.
Mais ce n’est pas tout, il faut savoir qu’en réalité ce sont trois parcelles qui se touchent, pour environ 3000 m2. Il y a un risque non négligeable que la mosquée s’empare gratuitement des deux autres parcelles, pour s’agrandir, faire un parking, que sais-je…en les traversant quotidiennement et instaurant un droit d’usage qui serait garanti au bout de trente ans.  Quel est en tout cas le particulier qui voudra se construire une maisonnette avec des nains de jardin et planter ses poireaux juste à côté de la mosquée, dans l’esprit de ce qu’il y avait là il y a encore peu de temps, même si cette époque est révolue ? Même si on  lui cédait le terrain au prix mirifique et totalement incongru de 19 000 euros ?…A quoi pourraient donc bien  être utilisées ces parcelles voisines ?…De fait c’est la mosquée qui les utilisera.
Il faut préciser également qu’à cet endroit on peut construire jusqu’à 1900 m2. On peut se demander au nom de quoi moins de 2000 musulmans auraient droit à 1900 m2 alors que proportionnellement catholiques et protestants ainsi que juifs et orthodoxes de la commune ont bien moins ? Et pourquoi alors ne pas agrandir le conservatoire qui en a cruellement besoin, ce dont tous pourraient profiter et non pas une toute petite partie de la population ? Pourquoi  ne pas créer tout simplement des animations pour ce quartier qui en est dépourvu, par exemple un cinéma ?…Pourquoi ne pas construire encore des logements sociaux, on en manque ?…
Le site de Mosaïque précise aussi qu’il y aura du soutien scolaire, et un conseil juridique dans les locaux. Sans parler des cours d’arabe. Cela amène plusieurs questions.
On peut  se demander pourquoi créer une structure de plus de soutien scolaire alors qu’il y en a déjà plusieurs et pourquoi au profit des seuls musulmans ? Et pourquoi une salle de la future construction serait-elle dédiée au conseil juridique, on ne manque pas d’avocats dans la ville et la mairie a plusieurs conciliateurs, dont les consultations sont gratuites ?…D’autant plus qu’il va bientôt y avoir une maison du droit dans la ville, accessible à tous les publics. Dans ce cas la création d’un espace juridique dans la future mosquée sera un véritable camouflet pour la ville en général et pour la mairie en particulier : cela signifierait une défiance dans la pensée des musulmans.
Si le but était cultuel, on pourrait se demander pourquoi on favorise certains musulmans au détriment des autres. Il y a plusieurs communautés musulmanes dans la ville et inévitablement des jalousies vont se créer. Et puis pourquoi favoriser encore et toujours  le culte musulman et pas les bouddhistes ou les zoroastriens …?
Enfin last but not least, le maire aurait expliqué que « cette association ne pouvait pas acheter au prix normal et qu’il ne pouvait pas le proposer à la vente sinon un promoteur se proposerait pour l’acheter. » On croit rêver. Pourquoi l’association ne pourrait-elle pas acheter le terrain au prix normal, elle en a les moyens vu le projet de construction, qu’elle envisage de payer elle-même, (à moins que ce ne soit encore l’Arabie Saoudite) de plusieurs millions d’euros. On ne voit pas non plus pourquoi le maire ne proposerait pas ce terrain à la vente ni pourquoi un promoteur ne l’achèterait pas, au prix du marché. D’ailleurs un arrêt du Conseil d’ État prévoit que les associations qui acquièrent des terrains de cette manière peuvent être mises en concurrence avec d’autres acheteurs. Ce serait certainement le meilleur moyen de calmer les esprits : une vente réelle, avec mise en concurrence avec d’autres acheteurs. Sans compter que si le maire favorise une association, ce sera la porte ouverte pour quelqu’un sans scrupule qui créera n’importe quelle association la plus farfelue afin de demander et surtout d’obtenir  des passe-droits et comment le maire y résisterait-il ?… Ou alors c’est que certaines associations sont plus égales que d’autres : et on retombe dans le bourbier.
Pour terminer il faut souligner que jusqu’en novembre les musulmans de Saint-Germain avaient un site web. Certains ont prétendu qu’il n’était pas en activité ou qu’il n’avait aucun lien avec Mosaïque. Toujours est-il que ce site a disparu depuis que la ville a commencé à parler. Et que contenait-il ?.. Un lien avec les hadiths de Nawawi. Ces hadiths proclament qu’il faut tuer le juif, le chrétien, l’apostat, et surtout qu’il faut les tuer ou les égorger correctement, pour faire plaisir à Allah, avec les lames bien aiguisées. Moi, ça me fait bien plaisir de savoir que je serai correctement égorgée, pas vous ?…Et ce, avec juste en dessous un lien avec la mairie de Saint-Germain. Surréaliste, vous dis-je.
A l’image de ce glaive, symbole de l’islam, l’islam divise et ne rassemble pas. Il divise entre croyants, incroyants, hommes, femmes, purs, impurs. Allons-nous nous laisser diviser par l’islam ? Une mosquée pour les musulmans qui habitent la ville, peut-être et sans doute, mais il faudra que certaines conditions soient remplies, la première étant le respect de nos lois. Il faudra aussi pouvoir contrôler que l’enseignement qui y sera dispensé soit conforme à notre démocratie et à la République. On devrait pouvoir exiger que le contenu de cet enseignement ne soit pas politique, en conformité avec l’article 26 de la loi de 1905 selon lequel « il est interdit de tenir des réunions politiques dans des locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte. » et aussi à l’article 35 qui interdit « la provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique »… Sans pouvoir tout citer ici de la loi de 1905 ou de celle de 1901. Ou de la déclaration des droits de l’homme. Ou du préambule de notre constitution.  Ce sera pour une autre fois.
Cessons d’être naïfs et réalisons que l’islam est un système politique avant toute chose, et qu’il véhicule des valeurs contraires aux nôtres : il est opposé à l’égalité, à la liberté d’expression, à la liberté de se déterminer librement soi-même, il ne reconnait pas les droits de l’homme et de la femme, il rejette la démocratie et veut substituer à nos lois ses propres lois coraniques.
On pourrait et ce serait un minimum, organiser une large consultation des habitants de Saint-Germain en Laye sur cette mosquée comme cela a déjà été fait sur d’autres thèmes.
La campagne présidentielle qui s’annonce ne fera pas, malgré l’affirmation erronée de certains esprits staliniens, l’économie d’une telle discussion : fatalement, comme ici, et sans prévenir, les gens se mettront à parler de l’islam. Quand on empêche quelqu’un de parler et que soudain la digue se rompt, cette personne devient volubile et on ne peut plus l’arrêter.
Alors autant commencer tout de suite. Première question : « Pensez-vous qu’un terrain doive être cédé à bas prix par les habitants de la ville et sans aucun contrôle  à une association qui, aussi respectable qu’elle puisse être, souhaite promouvoir une société qui ne reconnaît pas vos valeurs et dans laquelle au mieux vous n’aurez pas de place » ?…Désolée c’était un peu long comme question, mais c’était nécessaire. A vous pour les questions suivantes…
Sophie Durand

La France est devenue une proie

La France est devenue une proie

Entendu ce matin, chez Bourdin, cet ouvrier de Seine Saint-Denis, immigré : « Marine Le Pen fera 0% dans le 93. Elle a un discours national alors que la France, c’est la mondialisation et le multi-culturalisme… »
Parfait résumé de la situation. On ne vient plus dans un pays constitué qui s’appelle la France, mais sur un territoire indéfini que l’évolution rapide des choses transforme en terrain vague où l’on peut s’installer sans autre considération pour ce qu’elle fut et pour ce qu’elle est encore, malgré tout.
Ainsi nous est donnée, avec une franchise que certains appelleront naïveté, la définition très exacte du mot colonie.
La France est donc une proie. Le ton péremptoire de l’auditeur laissant même supposer qu’elle est facile dès lors que n’importe qui disposant d’un visa et d’un contrat de travail peut, en quelques mots, lui régler son compte et la trucider sur l’autel du grand brassage mondial.
La mortifère puissance de ce que nous avons laissé prospérer dans nos murs apparaît, éclatante. Car ils sont, sans aucun doute, des centaines de milliers, voire des millions, à penser de la sorte, et à croire au délitement de notre nation, comme on regarde un cachet d’aspirine se dissoudre dans un verre d’eau. Renverser cette tendance est le défi le plus crucial du siècle. Toute autre affaire lui devient secondaire.
C’est qu’attention, pas touche le Maroc, un vrai pays habité par un vrai peuple, pas touche le Brésil, cet Hercule au berceau peuplé d’authentiques brésiliens, pas touche le Qatar, banquier du monde (et de la France en particulier) dont les Quataris peuvent être légitimement fiers, pas touche l’ Égypte, colosse oriental que la démocratie va enfin baigner de son flot apaisé, pas touche le monde-mondialisant, ce gouffre au fond duquel moisiront les vieilles nations. Et la France, quoi, la France? Ça existe encore, ce truc? Ça se dit pays, peuple, nation? Ça prétend encore à l’Histoire? Mais où va-t-on avec de tels fantasmes!
Telle est, identique, l’interrogation taraudant nos gouvernants. Ils sont, droite et gauche mêlées, sur le fil de ce rasoir qui leur chatouille la plante des pieds en attendant de s’y enfoncer. Je les soupçonne de ne pas savoir exactement comment y répondre.
Et derrière l’affirmation de notre citoyen du 93 bientôt apte à déposer un bulletin dans l’urne, l’armée transitoirement silencieuse des fossoyeurs! Pelle en main, hilares. « Va y avoir de la besogne, allez les gars, encore un peu de patience et l’ouvrage pourra reprendre ». J’aimerais presque être des leurs, pour cette curée finale. On doit jouir, à être adoubé par les futurs vainqueurs.
Trêve des confiseurs. Les Français se déchirent à propos des horaires de trains. Dînez en paix braves gens, et bonnes Fêtes de fin d’année. Nous allons tous au même endroit, le problème étant de savoir si nous nous y rendons en devisant aimablement ou en tâchant d’éviter la trique qui fait les rangs et les colonnes bien ordonnés ».
Alain Dubos

Ils vendent la France au Qatar !

Ils vendent la France au Qatar !

Il y a décidément des choses étranges dans nos médias. Le silence sur ce qui est en train de se passer au nez et à la barbe des Français est plus qu’étonnant, il confirme la théorie d’un complot(1) pour nous imposer l’islamisation, de gré ou de force.
Il y a trop d’indices convergents pour qu’il s’agisse d’un hasard. Le Qatar s’impose partout, au niveau international, mais semble avoir jeté son dévolu sur la France.
Les faits :
-          1996 : le Qatar s’est doté d’une arme internationale, la chaîne de télévision– qui a une antenne en France – d’information continue la plus influente du monde musulman, al-Jazeera,  qui couvrirait selon certaines sources tous les pays, sauf un… le Qatar ! Or, al-Jazzera n’a rien d’indépendant et suit la politique de l’émir dans sa présentation des faits et des régimes.
-          2010, Zinédine Zidane accepte, pour 15 millions d’euros, de défendre, avec succès, la candidature du Qatar pour l’organisation de la coupe du monde de football en 2022. Ce pays richissime grâce à la manne pétrolière, enferme les femmes et fait travailler les 80% d’habitants immigrés pour permettre aux 20% de Qataris de demeurer oisifs. Qui dénonce cette forme moderne de l’esclavage ?  Il se murmure très fort, cerise sur le gâteau, que le Qatar, qui semble manger à tous les râteliers,  finance le terrorisme international.
Cela n’a pas empêché nos « élites » qui se clament démocratiques et républicaines de se presser sur son sol, de Villepin  (le Qatar serait le principal client de son cabinet d’avocat) à Jack Lang, en passant par Delanoë, Ségolène Royal, Guéant, Fadela Amara, Frédéric Mitterrand, Chevènement,  Morin, Rachida Dati dont on murmure que lorsqu’elle était garde des sceaux elle se rendait deux ou trois fois par mois au Qatar…  D’ailleurs, en 2007, l’émir du Qatar a été le premier chef d’ État reçu à l’ Élysée et a été convié à assister au défilé du 14 juillet. Saluons au passage l’auteur de cet article qui est une mine d’or pour tout savoir sur les rapports entre la France et le Qatar.
-          Juin 2011 : le Qatar achète Paris Saint Germain. Il met, en outre, sur la table 80 millions d’euros pour que le club parisien achète les meilleurs joueurs disponibles. L’émir du Qatar, véritable patron du club, suggère sans état d’âme qu’il y ait un joueur issu de la diversité dans chacune des trois lignes (défense, milieu de terrain, attaque).

jeudi 8 décembre 2011

La France capitule

La France capitule devant l’Allemagne pour sauver l’euro

Merkel et Sarkozy se sont rencontrés le 5 décembre à Paris pour préparer la réunion des 8 et 9 décembre  de l’ensemble des chefs d’ État de l’Union européenne et voudraient que ceux-ci entérinent une révision des traités, dont le seul but est de sauver la zone euro menacée d’implosion à cause de ses dettes souveraines abyssales.

Le projet franco-allemand prévoit purement et simplement que les pays renoncent à leur souveraineté et acceptent une cure d’austérité pour rassurer les marchés financiers qui doutent de leur capacité à rembourser les prêts que leur ont consenti les banques et les investisseurs privés.
Il est important de savoir que les pays de la zone euro auront besoin de plus de 1200 milliards entre 2012 et 2013 pour pouvoir rembourser leur dette arrivant à échéance.
Les besoins de refinancement de la dette émise vont atteindre 640 milliards € en 2012 et 600 milliards € en 2013, contre 530 milliards € en 2011 (zone euro 11 pays). Il s’agit des sommes que les états de la zone euro vont devoir trouver sur le marché obligataire pour assumer le remboursement de la dette arrivant à échéance.
En effet, chaque année, un certain montant de dette obligataire émise sur les années précédentes arrive à terme. Pour une obligation, tout le capital emprunté au départ est remboursé en une seule fois à l’échéance. Afin d’assumer ce remboursement, l’ État émet une dette « de remplacement »
Le plus gros sera lié à l’Italie, l’Allemagne et la France (70 % du total sur 2012 et 2013). L’ Italie est d’ailleurs  le pays qui a le plus besoin de refinancement sur ces années. L’ Espagne ou la Grèce viennent ensuite largement derrière. La Grèce n’a pas une importance systémique pour la zone euro, l’Italie oui !
L’inquiétude sur les dettes publiques de l’Italie – et de plus en plus de la France – est alimentée par les déficits mais aussi par ces besoins de refinancement. Si les financeurs de l’ État perdaient confiance (déjà le cas pour l’Italie), un effet boule de neige sur la dette publique s’enclencherait. En effet, remplacer 350 milliards € de dettes italiennes (resp. 220 milliards € de dettes françaises) avec un taux relativement faible par de la dette à 6 % ou 7 % ou plus engendrerait une explosion de la charge de la dette.
Au-delà de la lutte contre le déficit, le mur de la dette est le principal risque pesant sur la stabilité budgétaire de l’Italie, de la France et dans une moindre mesure de l’Espagne.
Voici le détail des mesures préconisées par Merkel et Sarkozy qui devraient d’après leurs experts éviter que la zone euro explose dans les prochaines semaines :
1. Des «sanctions automatiques» envers les pays membres de l’Union européenne dont le déficit dépasserait les 3% du PIB.
2. Une «règle d’or renforcée et harmonisée au niveau européen» afin que les cours constitutionnelles de chacun des 17 pays membres de la zone euro puissent vérifier que les budgets vont «vers le retour à l’équilibre». En revanche, comme le souhaitait la France, «la Cour européenne de justice (CEJ) ne pourra pas annuler les budgets nationaux». Dans ce qui apparaît comme une position de compromis, la CEJ devra alors dire si «les règles d’or nationales correspondent à un vrai engagement de retour à l’équilibre budgétaire», a expliqué Angela Merkel. Faute de détails, le mystère demeure sur les pouvoirs de contrôle des budgets nationaux qui pourraient être accordés à la Commission.
3. Un sommet mensuel de la zone euro. La France et l’Allemagne souhaitent une réunion des chefs d’ État et de gouvernement constituant le gouvernement économique de la zone euro «tous les mois, tant que la crise durera».
4. Le fonds de secours permanent avancé à 2012. La France et l’Allemagne souhaitent que le fond de secours permanent de la zone euro entre en vigueur en 2012 plutôt qu’en 2013 comme prévu jusqu’ici. Les décisions au sein du futur mécanisme européen de stabilité devraient être prises à la majorité qualifiée représentant 85% des contributions des États à ce fonds, a affirmé le président français.
Ce plan n’est pas crédible et semble arriver trop tard et ne règle en rien le problème de la crise de la dette sur le continent européen.
A peine le sommet terminé , nous apprenons  que Standard and Poor’s (S&P) a placé ce même jour sous surveillance la note de 15 pays de la zone euro sur 17, dont les six pays encore noté AAA, avec perspective négative. Parmi ces derniers, figurent la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande et l’Autriche. La France serait plus durement sanctionnée puisqu’elle serait la seule à être menacée d’être dégradée de deux crans, contrairement aux autres pays.
Les dirigeants qui nous  gouvernent sont les principaux responsables de la dérive des comptes publics de leurs pays respectifs. Ils ont organisé avec la complicité des oligarchies financières l’endettement des États, des ménages et des agents économiques en espérant soutenir de cette façon une croissance artificielle pour  pouvoir concurrencer les pays émergents dont les économies leurs ont pris  des parts de marché du fait d’une main d’œuvre à bas coût et de la mondialisation des échanges commerciaux qui leur échappe totalement aujourd’hui.
Les pays occidentaux ont vendu des brevets aux pays émergents (je pense plus particulièrement à la Chine) à condition que ceux-ci leur ouvrent leurs marchés intérieurs.  La concurrence déloyale, le libre-échange et la délocalisation des moyens de production ne nous ont pas permis pour autant de gagner des parts de marchés, bien que au contraire, ces pays qui étaient en retard sur le plan technologique peuvent désormais rivaliser avec les pays développés et nous nous retrouvons en position de faiblesse et incapables de rééquilibrer nos échanges commerciaux
Nous avons fait disparaître des pans entiers de nos industries  et nous avons détruit des millions d’emplois au seul bénéfice des multinationales qui voulaient engranger toujours plus de profits et de dividendes pour leurs actionnaires.
Le chômage est devenu une variable d’ajustement pour les grands groupes financiers et industriels avec la complicité des gouvernements des pays occidentaux qui ont encouragé des politiques libérales dont ils pensaient que celles-ci seraient suffisamment efficaces pour relancer la croissance et la richesse
Les lois ayant privilégié le libre échange sans garde-fou ont été désastreuses et nuisibles pour la collectivité. Elles ont creusé les inégalités entre les différentes classes sociales et ont provoqué la crise de la dette qui est la conséquence d’une fuite en avant de nos dirigeants qui pensaient que par l’endettement nous arriverions à redresser nos économies.
Nos politiques bien-pensants et les économistes libéraux ont conduit les peuples dans la paupérisation en déréglementant tout ce qui pouvait permettre aux citoyens de se protéger contre les excès des patrons voulant toujours plus de liberté pour s’enrichir et verser des dividendes à leurs actionnaires.
La cupidité d’une minorité a conduit des centaines de millions de salariés dans la détresse  et il ne nous faudra pas s’étonner que ceux-ci soient en droit de se révolter pour retrouver leur dignité d’homme que la financiarisation de nos économies aura sacrifié sur l’hôtel du profit à court terme.
Réalité grecque : le témoignage poignant de Dimitri
Le quotidien des grecs, quel est-il exactement ? Ceux pour lesquels Merkel insinuait qu’ils se prélassaient au soleil pour écouler leurs interminables congés, ceux que ces philanthropes de financiers ont placé en tête de liste de leurs fameux « PIGS ».
Écoutons plutôt ce témoignage de Dimitri, français d’origine grecque, et méditons sur ce qu’il dit.
http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/realite-grecque-le-temoignage-32798
Sondage : un tiers des Français veulent revenir au franc :
Plus d’un tiers des Français (36 %) sont favorables à un retour au franc, et 45 % estiment que l’euro est un handicap pour l’économie française, selon un sondage Ipsos-Logica réalisé du 18 ou 19 novembre pour l’association Lire la société, publié dans Le Monde . Environ 36 % des Français souhaitent que, dans les années qui viennent, la France sorte de la zone euro et repasse au franc, mais 60 % espèrent que la France reste dans la zone euro, tandis que 4 % ne se prononcent pas, précise l’enquête.
L’euro est « plutôt un handicap » pour l’économie française en général, estiment 45 % des personnes interrogées, mais « plutôt un atout » pour 34 % d’entre eux. Environ 16 % pensent que l’euro n’est « ni un atout ni un handicap », tandis que 5 % ne se prononcent pas. L’euro est « plutôt un handicap » pour faire face à la crise économique et financière actuelle des dettes publiques, estiment encore 44 % des Français, mais il est « plutôt un atout » pour 33 % d’entre eux, et « ni un atout ni un handicap » pour 18 % de Français, tandis que 5 % ne se prononcent pas.
http://www.lepoint.fr/economie/sondage-un-tiers-des-francais-veulent-revenir-au-franc-05-12-2011-1404035_28.php
Dans ce contexte de crise que nous nous apercevons qu’il existe en France des hommes de gauche et des hommes de droite qui ne sont plus d’accord ou qui ne se reconnaissent plus avec la politique menée depuis 30 ans par l’ UMPS qui nous a conduit dans l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. Dans l’émission sur Paris première de Samedi dernier de Naulleau et Zemmour, nous avons assisté à un débat très intéressant entre le philosophe Michel Onfray et Éric Zemmour.
Les lignes politiques sont en train de bouger et celles-ci pourraient nous ouvrir des perspectives de recomposition du paysage politique français si la crise de la dette devait conduire à l’implosion de la zone euro que je pense inéluctable.
On apprend qu’ Onfray ne soutient plus Mélenchon, depuis que ce dernier a affirmé que Cuba n’était pas une dictature. Il n’a pas non plus apprécié ses prises de position favorables à la Chine et Chavez (qui soutenait Kadhafi). Onfray votera certainement blanc aux prochaines élections présidentielles.
Il reconnaît cependant être plus proche d’un anti-libéral de droite que d’un libéral de gauche, autrement dit, il est plus proche de Marine Le Pen ou de Nicolas Dupont-Aignan que de François Hollande ou de Dany Cohn-Bendit.
Si Michel Onfray aspire à une union des gauches anti-libérales, Zemmour va plus loin et demande au philosophe ce qu’il pense d’une union de tous les antilibéraux, de gauche et de droite – seule façon, selon lui, de conquérir le pouvoir. Une alliance qui permettrait donc de rallier au sein d’un même mouvement Zemmour et Onfray…
Celui-ci botte un peu en touche, gêné par la présence dans cette union du Front national. Mais Zemmour insiste, aidé par Naulleau, dans son audacieuse proposition : car c’est le Front national qui, parmi les anti-libéraux, attire aujourd’hui – qu’on le veuille ou non – le plus gros de l’électorat…
Onfray concède qu’il ne faut pas diaboliser le FN, mais ne semble pas acquiescer à cette idée zemmourienne de grande union. La meilleure stratégie, d’après lui, consiste à parler au peuple de ses problèmes, ce que la gauche officielle (PS en particulier), sous l’impulsion de gens comme BHL, ne fait plus depuis trente ans. Et c’est ainsi que, selon lui, les électeurs quitteront le Front national pour rejoindre les partis de gauche.
Onfray a le mérite de ne pas être sectaire (et, semble-t-il, de moins en moins), en se reconnaissant plus proche d’un anti-libéral de droite que d’un libéral de gauche, mais il demeure encore un peu frileux, car la proposition de Zemmour est bien la seule chance pour les anti-libéraux de l’emporter dans un avenir raisonnable.
http://www.youtube.com/watch?v=Ye2BRKDnwZE&feature=player_embedded
Marine Le Pen était invitée sur BFM TV dimanche 4 décembre et a commenté l’intervention de Sarkozy à Toulon que je vous invite à écouter.  Elle porte une analyse lucide de la lâcheté de nos gouvernants actuels qui sont prêts à brader à la France aux technocrates de Bruxelles, au diktat des marchés financiers et des agences de notation qui seraient les seuls à nous sortir de l’impasse.
Olivier Mazerolle  a confronté les points de vue de Marine Le Pen, présidente du Front National, et de Jean Leonetti, ministre chargé des Affaires européennes, notamment sur la souveraineté de la France et sur la crise de la dette.
http://www.bfmtv.com/bfmtv-2012-marine-le-pen-face-a-jean-leonetti-actu19996.html
Ma conviction, c’est que le point de non-retour d’un effondrement économique est atteint, et qu’on ira de toute façon à la catastrophe mondiale de tous  les États (y compris USA, Chine, etc.), voire la guerre, et que nos politiciens UMPS ne font que s’agiter pour faire croire qu’ils font face alors qu’ils ne peuvent plus inverser le cours de choses. Ce n’est même pas de l’acharnement thérapeutique, c’est de la fausse thérapie, à la manière des médecins de Molière.
A la limite, ça ne serait pas grave qu’ils s’agitent pour rien. Mais ils sont en train d’accentuer la crise. Même des économistes libéraux anti-keynésiens comme Artur du Plessy ou Delamare pensent que les remèdes « rigueur » à la Merkel accentuent la crise puisqu’on a atteint le point de non-retour. On le voit en Grèce, en Italie, au Portugal, etc…  Ça ne marche pas, et ça ne marchera pas plus en France et en Allemagne. Donc ça ne sert plus à rien de traiter les Grecs de fraudeurs et de fainéants, etc.
Et par dessus le marché, ces politiciens UMPS vont sacrifier totalement les États-nations… en vain ! C’est une attitude totalement criminelle.
Ce qu’il faut préparer, c’est l’amortissement du choc, et surtout l’après-crise. Et là ça passe immanquablement, pour nous autres Français, par la démondialisation, la relocalisation, la reconquête de notre souveraineté pleine et entière.
Tous les patriotes de droite et de gauche doivent se regrouper pour défendre la France dont le destin est menacé par une Europe libérale  au service des marchés financiers qui nous conduit tous à notre perte, si nous n’avons  pas le courage de dire non à la dictature de la pensée unique.
Fabrice LETAILLEUR
Voir son blog
http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/

Mythe et syndrome de Saladin

Mythe et syndrome de Saladin

Les Arabes sont malades de leur passé et ils ne sont pas prêts d’en guérir, car depuis le XIII siècle, depuis  la chute du califat de Bagdad en 1258 sous les coups de boutoir du petit-fils de  Gengis Khan, le redoutable et terrible chef mongol qui rasa tout sur son passage, ils se lamentent sur soit disant l’âge d’or qui a fait leur grandeur passée. Et quand BHL durant l’émission de Ruquier « on n’est pas couché » convoque Saladin ( Salah Eddine Ayyoubi sultan de Damas et du Caire, né à Takrit en Irak en 1138 et mort à Damas en 1193, libérateur de Jérusalem  des Croisés), ne participe-t-il pas d’une façon délibérée  ou inconsciente à faire vivre ce mythe qui fait le malheur des Arabes du golfe persique aux côtes de l’océan atlantique ?
Pourquoi les Arabes n’arrivent-ils  pas à dépasser ce moment de l’histoire qui reste gravé dans leur mémoire collective ? Quelles en sont les causes ?
Il faut chercher ces causes qui polluent leurs neurones dans la religion islamique, qui dès son apparition a posé les limites du bien et du mal.
Le bien, c’est Dar-el-Islam et le mal, c’est Dar-el-Harb.
Dar-el-Islam, c’est le territoire de la ouma où règnent la paix et la fraternité, conquis par le glaive de l’islam et où vivent les musulmans et temporairement, les soumis, les dhimmis, les gens du livre, les Chrétiens et les Juifs mais en ayant payé un tribut ( jizya) de capitulation et de soumission instauré par la sourate IX verset 29 : «  Combattez les jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribut après s’être humiliés. ». Tout pays conquis par l’islam demeure jusqu’à la fin du temps, faisant partie intégrante de Dar-el-Islam, et c’est pour cette raison que beaucoup de musulmans pensent que l’Espagne (El Andalous) doit revenir un jour dans le giron de l’islam, il n’y a qu’à voir les nombreux palais détenus à Marbella par les riches et princes arabes. Ils marquent déjà inconsciemment les limites de ce territoire : une  façon à peine voilée pour affirmer l’appartenance d’ El Andalous à Dar-el-Islam. L’idée du retour d’ El Andalous à la maison de l’islam est vivace dans l’esprit des Arabes depuis 1492, date qui permit à Isabelle la catholique de chasser définitivement les musulmans d’Espagne. C’est une aspiration qui ronge l’esprit islamique qui n’est pas prête de s’éteindre.
Cette nostalgie leur cause énormément d’illusions sans lendemain….
L’islam  est le ciment des différents groupes ethniques du golfe persique à l’atlantique qui imposa la langue arabe qui a dilué en son sein les autres langues, comme unique vecteur de communication, devenant par la force du temps la langue d’Allah.
Dans les manuels d’histoire des pays arabes, l’introduction commence par les louanges du peuple qui a donné naissance à l’islam et qui a envahi la moitié de l’ancien monde en détruisant les civilisations entières, perdues à jamais. Et le comble de l’ironie, ce sont les Européens qu’on accuse aujourd’hui d’avoir conquis et anéanti les pays du tiers monde en imposant leur culture et leur langue mais aucun historien de renom n’aura l’idée d’évoquer l’islam.
Saladin qui a libéré la Palestine des Croisés, demeure sans aucun doute l’icône qui continue à faire fantasmer les Arabes à l’idée d’être un jour les nouveaux maîtres du monde. Il domine leur esprit et chacun de leur despote rêve de le surpasser en vendant un programme politique unique : la libération de la Palestine.
Pour sortir de leur léthargie et revenir à la réalité, les Arabes doivent méditer cette phrase de Saladin qu’il dit à sa mère sur son lit de mort, en lui tenant la main : « Les hommes ne doivent plus se battre, dis-leur ô mère (oumi), qu’il n’y a qu’un seul Dieu, Allah, Dieu des Chrétiens, celui des Juifs, c’est le même Dieu. Le Dieu Unique et Universel. Il n’y a qu’une seule religion, celle de ce Dieu Unique. Je crois à cette vérité. Je crois de toute mon âme que Dieu a soufflée dans tes entrailles. »
D’ailleurs Saladin refusa d’aller à la Mecque alors qu’il s’y trouvait à quelques kilomètres. Et c’est là une preuve qu’il croyait plus en l’humain qu’à sa religion.
Pour la majorité des Arabes, Dar-el- Islam est souillé depuis la création de l’état d’Israël et ils ne pensent qu’au jour où l’étendard de l’islam flottera à nouveau sur Jérusalem, le troisième lieu de l’islam.
Et les Arabes veulent beaucoup de choses, souvent contradictoires. Ils veulent l’identité arabe reconnue, la puissance d’antan (perdue à jamais) la richesse, l’honneur et la dignité. Ils pensent qu’ils sont le centre du monde, qu’ils sont les élus d’Allah. Ils veulent surtout le respect des commandements d’Allah, la destruction d’Israël. Au fond d’eux, ils désirent la revanche et la vengeance et encore davantage.  Une chose est certaine : ils n’ont pas inventé le drame palestinien…
Ils vont de guerre en guerre, d’illusion en désillusion. 
Au sommet extraordinaire arabe de Bagdad tenu en mai 1990, le colonel Khadhafi disait : « La Palestine sera le cimetière des Juifs. Les Arabes vont les liquider. Rassembler les Juifs en Palestine, c’est les rassembler dans leur tombeau définitif. »
Et comment fut la fin de Kadhafi ? Et qui l’a enseveli en plein désert ? La question mérite une réponse claire de la part des Arabes.
Quant à Saddam qui se prenait pour le nouveau Saladin, car il est né à Takrit, lieu de naissance de son idole, menaçait à son tour dans la même période : «de détruire la moitié d’Israël avec ses armes chimiques». Mais il finit par être pendu à Bagdad dans un simulacre de justice organisé par des Arabes, ses propres frères qu’il défendait contre l’Occident et les ‘Juifs hérétiques’… Triste sort. Et pourtant, il parlait au nom des Arabes. Sa voix était celle de ses frères, de tous les Arabes comme Nasser à son époque qui enflammait les masses incultes par la magie de ses mots…
Encore un rêve de perdu.
Il n’y aura pas de compromis durable au Moyen-Orient car les Arabes pensent qu’ils ont été spoliés de la Palestine par l’Occident. C’est une partie de leur corps qui est retournée dans Dar-el-Harb et cela ils ne l’admettront jamais.  Israël leur rappelle  la fin du califat abbasside. Alors depuis 1948, année de la ‘malédiction’, ils attendent un sauveur pour mettre les Juifs à la mer comme avait fait à son époque Saladin face aux Croisés.
Les Arabes de l’Atlantique jusqu’au Golfe Arabe attendent un nouveau Saladin oubliant au passage que ce dernier n’était pas Arabe, il était d’origine arménienne dont les ancêtres sont devenus des Kurdes pour finir par le  hasard de l’histoire, des Arabes.
De nos jours les Occidentaux sont prompts à étendre leur logique moderne au monde entier et à pratiquer la Realpolitik, et il leur est difficile de percevoir la création de l’état d’Israël comme une répétition des invasions des Croisés une récurrence en quelque sorte de la gigantesque lutte entre le Bien (représenté par le monde arabe) et le Mal ( personnifié par l’Occident).
La haine de l’Europe et de l’Amérique est rendue encore plus vive par la question de la Palestine, lieu où les Arabes avaient triomphé des Croisés…
Malheureusement les Occidentaux ne veulent pas admettre que le monde arabe vit encore au XII siècle.
Après la chute du nationalisme arabe qui pourtant, ne prônait pas une islamisation du monde, le triomphe de l’islam politique encouragé en sous main par le Américains, sera plus agressif envers l’Occident, car le rêve du califat est en marche. Les islamistes croient qu’ils sont sur le point de prendre leur revanche sur leur ennemi et deviendront au fil du temps arrogants même en plein territoire impie ( Dar-El-Harb) avec les bataillons des guerriers d’Allah qui s’y trouvent déjà. Et la grande bataille se déroulerait en Occident à l’avenir.
Ce qui est dommageable, c’est que certains intellectuels en Occident ne se rendent même compte du danger auquel ils vont exposer leurs pays. Quant aux hommes politiques, ils sont obnubilés par le pouvoir… Le danger, ils vont en faire hériter  les générations futures oubliant que les Arabes les considèrent comme les seuls responsables de leur échec à répétition.
L’exemple de l’émirat du Qatar qui finance avec l’Arabie Saoudite l’expansion de l’Islam à travers le monde est édifiant. D’un côté, il se montre ami de l’Occident, de l’autre il travaille à sa destruction. Cela s’appelle de la takkiya, grandeur nature. D’ailleurs, il s’inspire du traité d’Hudaybiyyah.
Que signifie la paix d’Hudaybiyyah ?
Mahomet, enhardi par son consolidation de son pouvoir à Médine, décida que le temps était venu de prendre la Mecque. Il entra en négociation avec les Mecquois, car entretemps, il s’était aperçu, que le moment n’était pas propice de les attaquer. Il obtient de ses ennemis le droit de faire un pèlerinage à la Mecque, et en retour, il promit de ne pas se faire appeler prophète et de ne pas pratiquer les rites de l’islam, malgré l’opposition de ses disciples et notamment  de  Ali son cousin et gendre qu’il avait humiliés devant ses pires ennemis, les Quraychites.
Évidemment, cette trêve allait rapidement être rompue par Mahomet. Ce fut une ruse de guerre qu’il utilisa pour venir à bout des Quraychites. Il triomphe d’eux sans utiliser le glaive de l’islam. Il les avait cueillis comme des fruits mûrs. Et c’est ce qui attend l’Occident s’il n’y aurait pas un sursaut immédiat.
David Samuel Margoliouth ( 1858-1940, islamologue, orientaliste Anglais, décrit Mahomet en se référant à Ibn Ishaq ( 704-767 premier biographe musulman du prophète islamique) : « La personnalité de Muhummad, telle qu’elle est présentée dans la biographie d’Ibn Ishaq, est extrêmement négative, Pour parvenir à ses fins, il ne recule devant aucun moyen et il approuve la malhonnêteté chez ses partisans, quand elle s’exerce à son profit. Il abuse au plus haut point de l’esprit chevaleresque des Mecquois, mais leur rend rarement la pareille. Il organise des meurtres, voire des massacres. Sa carrière de tyran à Médine est celle d’un chef de brigands, dont l’économie politique se résume à assurer le partage d’un butin, en effectuant parfois la répartition sur des bases qui ne peuvent satisfaire ses compagnons dans leur conception de l’équité. Il est lui-même un libertin débridé et il encourage la même passion chez ses disciples. Pour tout ce qu’il fait, il plaide l’autorisation expresse de la divinité. De même, il est impossible de trouver une seule doctrine qu’il n’ait pas été prêt à abandonner pour assurer ses fins politiques. A divers moments de sa carrière, il fait fi de l’unicité de Dieu et du titre de prophète qu’il revendique. »
Malgré que l’islam soit  une religion de ruse et de traitrise, (tous les écrits l’attestent du coran, en passant par les hadits et la sunna) certaines élites occidentales qui espèrent pouvoir faire changer l’esprit islamique en un esprit apte à accepter la démocratie, continuent à clamer le contraire. Ils ne font que de la masturbation de l’esprit… Ils vont droit au mur. Souhaitent-ils la destruction de la civilisation occidentale ? Oublient-ils que l’islam n’a que faire de la liberté et de la démocratie, car il a ses propres valeurs qui sont d’essence divine. Les musulmans ne crient-ils pas haut et fort à qui veut les entendre : la solution, c’est l’islam ?   
Il est écrit dans le coran sourate 8 verset 17 : « Vos adversaires, ce n’est pas vous qui les avez tués, c’est Dieu. Vos coups, ce n’est pas vous qui les avez portés. C’est Dieu, Dieu se manifeste aux croyants par cette démonstration éclatante. Dieu entend et sait tout. »
Le message du coran est limpide et les incrédules n’ont qu’à bien se tenir. L’heure de vérité sera pour bientôt…. Et les remords suivraient, ce n’est qu’une question de temps. L’actualité brûlante est là pour le rappeler aux uns et aux autres.
Hamdane Ammar

Haute trahison ?

Juppé-Fillon vont-ils faire fusiller Jeannette Bougrab pour haute trahison ?

Haute trahison !!! Un certain Jean Paul Faugère vient d’interpeller Jeannette Bougrab.
Ce curieux personnage, directeur du cabinet de François Fillon, bouscule l’impertinente. En effet, elle a osé dire cette vérité, qui sonne mal à son oreille : il n’y a pas d’islamisme modéré.
Pour le ci-devant directeur de cabinet, dire cela c’est remettre en cause ses laborieuses courbettes pour calmer le fauve.
Dire qu’il n’y a pas d’islamisme modéré, c’est inconvenant. C’est très vexant. C’est comme dire à ceux qui « avaient sauvé la paix » à Munich en 1938, en livrant la Tchécoslovaquie, c’est comme dire à ceux qui ne « voulaient pas désespérer Billancourt » et justifieront la répression féroce et les potences dressées pour effacer la révolution hongroise de 1956, c’est comme dire à ceux qui considéreront les centaines de milliers de « boat people » vietnamiens comme des « agents de l’impérialisme » : qu’il n’y avait d’hitlérisme modéré, qu’il n’y avait pas de stalinisme ou de polpotisme modéré. Pour le probable énarque Directeur du cabinet Fillon, dire cela, ce serait de la haute trahison. C’est ce qu’il a dit, pour achever Jeannette Bougrab.
Haute trahison de quoi ? Haute trahison de qui ?
L’islamisme modéré du sieur Faugère, son eau sèche ou son feu mouillé, fait descendre dans les rues de Tunisie des foules fanatisées qui veulent en découdre, modérément… Ces foules hurlent la haine. Mais cette haine, ce serait de la « haine modérée ». Ces foules, hypnotisées par « l’islamisme modéré », montrent que les prisons vont s’ouvrir à nouveau, portes plus largement qu’avant sous la dictature kleptocrate, et que les violences quotidiennes se préparent. Mais ce seraient des prisons et des violences modérées, ce seraient des meurtres modérés.
Ces foules auraient modérément défilé. Ces fanatiques auraient modérément scandé des litanies de « allahou Akbar ». Ces « allahou Akbar » auraient modérément accompagné des vociférations modérées et modérément rythmées, à l’encontre du seul extrémisme réel : « l’extrémisme laïque » bourguibiste, néo bourguibiste, féministe ou syndicaliste.
Le factotum de François Fillon, en tançant grossièrement Jeannette Bougrab, et en la menaçant des foudres, affirme la solidarité du premier sinistre avec son chef du quai d’Orsay et avec Ghannouchi et ses futures potences modérées.
On sait qu’Alain Juppé, le chef du « Quai »-après s’être entiché du précieux ridicule recteur UOIF de la mosquée de Bordeaux, lui ayant offert, en guise de cadeau de fiançailles, l’hallalisation de toute la restauration scolaire des écoles publiques bordelaises- est tombé sous le charme indéfini des Frères musulmans d’ Égypte.
Ah, les Frères musulmans Égyptiens ! Quels bons bougres ! Quels braves gens ! Qu’ils sont de charmants compagnons ! Les pogromes presque quotidiens contre les Coptes, cessez parler !
Les enlèvements de jeunes filles coptes, broutilles, voire inventions malveillantes !
Les viols hebdomadaires de jeunes filles kidnappées, les attaques d’églises, les interdictions de travaux de réfection des édifices chrétiens ? Surement des inventions de ces méchants sionistes ou des calomnies de « laïcards extrémistes » en rupture de « libre pensée ».
Et notre belle Jeannette ? -qui au lieu de se couvrir la tête, se dresse fièrement pour affirmer le droit des femmes, de toutes les femmes de Tunisie, Libye, Égypte, Gaza-, très probablement une sale juive sioniste déguisée en Arabe. En tout cas, elle est un saboteur, un traître sans aucun doute!
Alors dehors Jeannette Bougrab, Ouste ! Ou silence dans les rangs et sans tarder des excuses à envoyer immédiatement aux gentils compagnons de l’islamisme modéré.
Pour Alain Juppé et François Fillon, Novembre 1947, c’est la nuit des temps
L’appel à la guerre sainte, lancé d’ Égypte à l’automne de 1947, -guerre sainte pour exterminer jusqu’au dernier Juif, pour annihiler les « yahoud » du futur État d’Israël restauré-, surement une blague de potache. Qui peut croire qu’ils voulaient sincèrement terminer l’œuvre nazie ?? Pas moi, pas nous, s’exclament en chœur Fillon-Juppé.
Et puis, nul n’est parfait, alors, si Grand-papa et si papa Tariq Ramadan ont appelé tous les Arabes à la guerre sainte, pour exterminer les Juifs jusqu’au dernier, cette guerre, ils ne l’ont pas gagné à l’époque ; alors pourquoi en parler aujourd’hui et leur en tenir rigueur ? Mieux vaut accuser les Juifs de ne pas s’être laissés submerger et égorger par leurs candidats assassins Frères musulmans, et par des foules qu’ils tentaient d’instrumentaliser. Ainsi, on pourra continuer de les rendre responsables du problème des réfugiés arabes, qui deviendront « palestiniens » en 1967.
Bref, pour Alain Juppé et François Fillon, pour le Directeur de Cabinet de ce dernier : de parfaits gentlemen, les Frères musulmans
Pour le sieur Faugère, ne pas partager cette « analyse », ce serait de la haute trahison,
Ce serait dire que le projet d’union des États des deux rives de la Méditerranée n’est pas pour tout de suite, ni pour demain, et probablement pour jamais, sauf à effacer la bataille de Poitiers et la victoire polonaise devant Vienne, sauf à effacer 1792 et 1905 ; à moins de vouloir qu’ Ennahda prenne tout de suite le pouvoir de fait, dans toute une série d’agglomérations et de quartiers de France.
Pour l’homme de Matignon : Que périsse l’égalité homme femme
Pour l’homme de Matignon, ce n’est pas un Guépéou qu’il nous faut. Ce qu’il nous faudrait, c’est Ennahda ici, au moyen moderne, modéré, d’une parité -barbus-niquabisées- sur les listes de candidatures aux élections locales, pour commencer.
Pour l’homme de Matignon, la polygamie modérée s’étendant, on en prendra modérément son parti . On réduira non-modérément toutes les dépenses d’assurance maladie, la faute à la crise et à la perte des trois A, mais on accroitra cependant, non-modérément, les dépenses de la branche famille. Il faudra bien financer les allocations destinées à des familles islamistement modérées et non-polygamiquement modérées, de 8, 10, 12, 14 enfants, et plus… On augmentera l’enveloppe de l’APL, pour faire face à l’augmentation des familles pluri-épouses, avec progénitures plus que modérément nombreuses.
Dans ce pays, comme à nouveau en Tunisie, en Libye, toujours en Égypte depuis la décomposition du nassérisme, des femmes seront condamnées à n’être qu’une matrice non modérée, mais ce ne sera pas grave, ce ne sera que modérément islamiste, c’est Juppé-Fillon-Faugère qui le disent, faut les croire, non ?
Alain Rubin

un « Mein Kampf » modéré ?

« Mein Kampf » best-seller en Turquie et au Qatar : un « Mein Kampf » modéré ?

Les résistants d’opérette toujours prompts à ranger Marine Le Pen ou Marie Laforêt au rayon des nazis les plus abominables ne semblent pas s’émouvoir du succès de « Mein Kampf » au Qatar et en Turquie. Le danger ne peut pas venir de là-bas. Impossible. « Les heures les plus sombres » s’arrêtent aux frontières des pays islamisés. Au-delà de certaines limites géographiques, changement de fuseau horaire : ce qui était sombre ne l’est plus, l’obscurité devient lumineuse et le soleil brille sous les burqas.
Ce succès de librairie nous apprend en premier lieu que la publication de l’ouvrage hitlérien était autorisée en ces contrées. Première nouvelle. Puis qu’il se vend bien. Deuxième nouvelle. La troisième est que BHL pourrait bien se retrouver un de ces jours interné dans un camp par ces gens à l’idéologie islamique si modérée. Pour celui qui aura dépensé toute son énergie à prévenir les foules de la menace Lepeniste : mauvaise pioche. Si ma mémoire est bonne, « Mein Kampf » explique – tranquillement et entre autres délices – que les juifs sont des sous-hommes à exterminer dans les plus brefs délais. Alors Bernard-Henri Lévy on veut sa petite étoile jaune ? On la réclame ? On trouve ça décoratif ? On la croyait dans un tiroir du bureau de Marine Le Pen et voilà qu’elle nous arrive de pays islamisés. C’est ballot.
A quelles contorsions intellectuelles alambiquées, les antiracistes de salon vont-ils se livrer pour minimiser cette information ? Mais j’y pense, peut-être s’agit-il d’un « Mein Kampf » modéré avec des morceaux de charia dedans ? Peut-être une version light super sympa avec des mots fléchés ? Que vont-ils trouver cette fois-ci pour justifier l’injustifiable ? Amis de Riposte Laïque, à vos sachets de pop corn… Le plus grand cabaret du monde de l’intelligentsia risque de frapper fort

Islam radical» ? Pléonasme !

Islam radical» ? Pléonasme !
L’émission de télévision «Enquête exclusive», diffusée sur la 6, a consacré son magazine hebdomadaire du 20 novembre 2011 à «ces Français qui choisissent l’islam radical».
Il existe donc un «islam radical».
Qu’est-ce qu’un «islam radical» ? C’est un islam qui revendique ses racines, autrement dit qui entend vivre selon les préceptes d’Allah et les hadiths du Prophète. Cette adéquation concerne tout autant le conceptuel que le rituel.
En matière de cohérence, on ne saurait faire mieux ! En matière d’intrépidité non plus, car ces gens-là chevauchent la Parole d’Allah comme le mameluk sa monture, sans redouter les obstacles… et encore moins la chute ! Les «Cavaliers de la Fierté» n’ont point d’hippodrome, mais qu’importe : ils vont «un peu partout», à Dijon, Paris, Marseille, Lyon, Lille… pour que cesse l’ignorance à l’égard de l’islam, autrement dit pour que l’islam soit connu de tous et appliqué par tous, car c’est lui – et lui seul – qui peut offrir «une vie meilleure».
Parmi ces Français, certains n’ont pas hésité à quitter la France pour s’installer au Yémen, où leur quotidien s’illumine par mosquées et prières interposées.
S’expatrier implique, en effet, qu’on change ses habitudes à la lumière du pays d’accueil, et ce en toutes choses… y compris dans la manière de cuisiner. On mange halal, évidemment !
L’éducation ne fait pas exception : dès l’âge de 4 ans, l’enfant écoute en permanence le Coran grâce à l’iPod que son père lui a offert par amour et respect !
Surtout pas de musique : la musique livre un message contraire à celui du Coran ! Pas de vêtements occidentaux non plus : les vêtements occidentaux ne sont pas ceux que portait le Prophète !
Si l’épouse ou les épouses d’un même homme émettent le souhait de se rendre dans le monde extérieur – par exemple à la plage –, c’est toujours en burqa, et jamais sans l’époux !
On l’aura compris, l’adaptation doit être complète : ou l’on s’y plie, et c’est bien ; ou l’on ne s’y plie pas, et l’on n’a rien à faire là-bas (1) !
Tout pourrait donc être acceptable par harmonie entre ce qu’on est et ce qu’on veut être, s’il n’y avait cette notion d’«ennemis à combattre», et si cette notion ne venait noircir l’apprentissage de «la théorie de l’islam».
Car que dit cette théorie sinon que «l’islam est supérieur et ne sera jamais dépassé» ?
Mais s’il n’y avait que cela ! Ne dit-elle pas également que les musulmans doivent «supporter leurs frères et leurs sœurs par la lutte armée» ? Ne répète-t-elle pas qu’«il faut être armé», qu’«il faut apprendre à tirer» ?
D’où les camps d’entraînement du Yémen destinés à former les terroristes de l’islam, ce qui ne manque pas de contredire les déclarations de nos zélateurs islamisés, pour qui «les attentats terroristes n’ont rien à voir avec l’islam», car – ajoutent-ils avec certitude – «la Parole de Dieu va à l’encontre de la violence» !
D’où cet islam agressif et conquérant, qui envoie ses «soldats de Dieu» aux quatre coins du monde afin de corriger (2) toute civilisation qui ne vénère pas l’islam.
Mais, au fait, si «islam radical» signifie «islam à la racine», comment le différencier de l’«islam des origines», et, par suite, de l’islam ? L’islam n’est-il pas, dès son apparition, un projet politique visant à faire de son contenu religieux la source unique du droit ? «L’islamisme» n’est-il pas «la doctrine de l’islam», comme «le christianisme» est «la doctrine du Christ» ? Parler d’«islam radical» n’est-ce pas finalement dire «monter en haut» ou «descendre en bas» ? N’est-ce pas pléonastique ?
Il n’existe qu’un islam, qui devient «radical» dès lors que s’applique la Charia. Point n’est besoin de terreur pour cela : les différents Aïds, les prières dans les rues, le halal, le voile, la djellaba, la finance islamique, la non-mixité, la demande d’un «délit de blasphème» ou de tribunaux musulmans … nous y conduisent en douceur !
Maurice Vidal
(1) Telle devrait être la règle d’or de tout émigrant.
(2) Dans la double acception de ce terme

La confusion des évêques de France sur l'islam

La confusion des évêques de France sur l'islam

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Mgr Ricard, évêque de Bordeaux, avec le Frère Musulman Tareq Oubrou dont les références assumées sont Hassan al-Banna, Ibn-Taymyya et Rachid Rhida, soit autant d'islamistes ayant justifié la violence physique pour la domination de l'islam dans leurs écrits. Lire mon enquête sur Tareq Oubrou (70 premières pages de Ces Maires qui courtisent l'islamisme).
Dans la lettre des évêques de France marquant leur "engagement pour un dialogue avec l'islam", publiée en 1999 et toujours texte de référence, les auteurs se contorsionnent pour affirmer successivement que la tradition musulmane contient des prescriptions violentes, tout en disant que ceux qui les pratiquent représentent une dérive...
"Un autre regard
Sans nier le comportement extrémiste de quelques groupes minoritaires, qui s’efforcent de légitimer leur action par le recours à certains documents traditionnels justifiant la violence, il importe d’aider l’opinion à ne pas attribuer à tous les musulmans cette dérive intégriste. Dans notre pays, les communautés musulmanes dans leur ensemble, ne demandent qu’à s’insérer dans notre société"
La morale islamique (la charia?) doit aussi être visible dans l'espace public selon les évêques :
'Nous reconnaissons aussi ce droit aux autres confessions religieuses dans la société française laïque : pour que la dimension spirituelle et morale de l’homme et de la société soit honorée dans l’espace public'
Pour comprendre la logique de rapprochement avec l'islam qu'a entrepris l'Eglise catholique depuis Vatican II, il faut lire la déclaration Nostra Aetate sur L'Eglise et les religions non-chrétiennes, qui contient nombre d'énormités, comme le supposé "rayon de Vérité qui illumine" que contiendrait l'islam, dont il faudrait "respecter" la manière de vivre, donc la charia.
Extraits :
"L’Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu’elles diffèrent en beaucoup de points de ce qu’elle-même tient et propose, cependant apportent souvent un rayon de la Vérité qui illumine tous les hommes"
Les catholiques auraient le même Dieu, donc l'auteur du coran serait la même personne que le Père du Christ, alors que le Coran contient des appels à tuer les Chrétiens :
"L’Eglise regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de ta terre, qui a parlé aux hommes"
Il est évident que si ce concile pastoral et non dogmatique, c'est à dire qui ne souffre pas l'infaillibilité, n'est pas abrogé sur certains points (il ne s'agit pas de jetter le bébé islamophile avec l'eau du bain d'un concile au contenu souvent acceptable), on assistera à une division encore plus marquée entre l'Eglise traditionelle et la nouvelle dont les prêtres font des quêtes pour les mosquées (des cas existent en France), dont les évêques inaugurent les mosquées et vont même jusqu'à demander l'extension du concordat en Alsace (Mgr Dore, qui n'a pas été désavoué depuis) afin que l'islam soit enseigné par des imâms à l'école, et qu'ils puissent toucher des subventions pour leurs mosquées, comme à Strasbourg

mercredi 30 novembre 2011

Supplique au peuple russe de ne pas oublier l'histoire

SUPPLIQUE AU PEUPLE RUSSE POUR NE PAS OUBLIER L’HISTOIRE


Les peuples slaves, perdus dans l’immensité de leur territoire, sont les derniers, apparemment, à avoir émergé sur la scène historique. Cette particularité est peut-être due en partie à la spécificité des cultures « barbares » qui privilégiaient l’utilisation majoritaire du bois, pratiquée également par les Celtes et les Germains, et qui a l’inconvénient de laisser peu de traces aux archéologues, contrairement aux autres cultures antiques, égyptienne, mésopotamienne, grecque, romaine…, qui utilisaient non seulement la pierre mais aussi l’écriture. Sans les écrits de César et des historiens romains, Pline ou Tacite, ou grecs comme Hérodote, et sans l’apport civilisationnel donné aux populations germaniques et celtes dans le cadre de l’Imperium, nous ne connaîtrions que fort peu de choses de ces cultures barbares ou présumées telles. Nous savons également que les druides gaulois par exemple, connaissaient l’écriture, notamment le grec, mais privilégiaient la transmission orale. On peut penser qu’il en fut de même pour les Slaves ou les Germains. Si l’on accepte l’hypothèse selon laquelle l’étymologie de la racine slav signifierait « mot, parole, parlant » cela pourrait peut-être signifier que les Slaves seraient le dernier grand peuple indo-européen à avoir privilégié la culture orale contre la culture de l’écrit. Cette hypothèse ne remet d’ailleurs pas en cause les autres étymologies liées à cette racine slav et qui peuvent signifier aussi la gloire, le renom ou désigner la région d’origine où coulait un fleuve portant cette désinence. Cette étymologie pourrait également s’expliquer par antagonisme avec la désignation de l’étranger dans les langues slaves « nemetsky » -littéralement « sans mot »-qui serait alors non pas celui qui n’a pas de mot ou qui n’utilise pas la parole, mais celui qui utilise l’écriture, notamment pour le commerce.

Il est cependant probable qu’au moins jusqu’au milieu du 1er millénaire avant J.C, il n’y avait pas plus de différence significative entre les Goths, les Vandales/Wendes, les Alains, et autres Sarmates, qu’entre les différentes tribus gauloises, Eduens, Rèmes, Arvernes, Venètes, Allobroges, Séquanes… un demi millénaire plus tard. Ces dernières, toutes issues d’une branche dite celte, et qui avaient pour origine, cette même région entre la Baltique et la mer Noire que l’ensemble des populations indo-européennes avant leur migration et leur mutation subies sous l’influence des populations qu’elles conquirent ou avec lesquelles elles se mélangèrent.

Néanmoins, cette différence culturelle profonde, dès la fin du néolithique, entre peuples de traditions orales et peuples de l’écriture, représenta probablement un antagonisme majeur entre deux conceptions du monde, qui recouvrait peut-être, l’opposition entre perception d’un temps cyclique et d’un temps linéaire.

Si l’on accepte l’idée selon laquelle les Wendes serait ce peuple qui aurait donné naissance à de nombreux toponymes situés en Europe occidentale (Venise, Vannes, Vienne…) et qu’ils furent connus et désignés comme tels, notamment par Jules César sous le nom de Vénètes dans la Guerre des Gaules, alors nous nous trouvons avec une hypothèse selon laquelle, ces peuples venus de l’est ne sont qu’un des nombreux rameaux issu de ce peuple proto-indo-européen qui existait avant que n’apparaisse la distinction entre Grecs, Romains, Perses, Celtes, Germains ou Slaves. Il est plausible également que les Wendes et les Vandales ne soient en fait qu’un seul et même peuple, sauf à admettre l’idée selon laquelle les Vandales seraient une association de deux peuples, les Wendes et les Alains qui se seraient alliés dans leur grande course qui les mena des rives de la Vistule jusqu’en Gaule puis en Espagne, et de là en Afrique qu’ils conquirent jusqu’à Carthage, avant de prendre Rome au Vème siècle après J.C. Quoiqu’il en soit, les Romains, comme les Grecs, baptisaient ces peuples du nom de « barbares » pour leur mœurs probablement moins policées que les leurs mais plus probablement parce que ces derniers n’utilisaient pas l’écriture, facteur de civilisation et d’histoire et surtout facteur de longue mémoire. Cette distinction entre Celtes et Germains est contemporaine de la conquête des Gaules par les Romains et la désignation comme telle des Slaves est plus tardive parce que l’écriture n’est apparue dans ces régions au IXème siècle qu’après l’évangélisation initiée par les moines Cyrille et Méthode.

Sur l’ancienneté des peuples slaves, il est admis aujourd’hui par la majorité des historiens sérieux que les Slaves peuvent légitimement estimer comme leurs ancêtres directs les Sarmates ou Sauromates, de même que les Vénètes ou Wendes dont on vient de parler. On trouve la présence attestée des premiers (Sarmacia) sur une reproduction du XVème siècle d’une carte de Ptolémée les plaçant sur un territoire situé au nord d’une région entre la mer Noire et la mer Caspienne et situant même une branche sarmate au nord de l’ancienne Dacie et à l’est d’une Germania Magna. Mais si les Grecs et les Romains, de même que les Perses, connaissaient les peuples Wendes ou Sarmates, ils ne les ont jamais conquis, du moins ceux qui sont restés au-delà du limes, et de ce fait n’ont pu leur transmettre cette culture de l’écrit et donc de l’histoire.

Autre facteur de retard dans l’émergence du temps historique pour les peuples slaves est leur conversion tardive au christianisme au IXème siècle, si l’on excepte le voyage que Saint Paul aurait fait en Moravie et qui est relaté dans le fameux récit de « la Chronique des temps passés » ou encore celui qu’aurait fait Saint André dans la future Ukraine avant son martyre subi à Patras sous l’empereur Néron.

Le christianisme fut non seulement une formidable machine d’unification spirituelle mais aussi d’organisation administrative et de conscience historique. On peut considérer qu’à partir de la fin du Vème siècle, sur les décombres de l’empire romain, l’essentiel des populations vivant dans les limites de l’ancien limes étaient peu ou prou christianisées, même si cette christianisation pouvait revêtir diverses formes d’expression (les Vandales par exemple, s’étaient convertis à l’arianisme).

La singularité, déjà, du peuple russe est d’avoir reçu son héritage spirituel de Byzance et non de Rome. Certes, au IXème siècle, la rupture entre chrétiens d’orient et chrétiens d’occident n’était pas encore définitive, mais on peut néanmoins affirmer que des différences notables existaient déjà entre l’orthodoxie byzantine et l’orthodoxie romaine et pas seulement sur les questions de rites ou de liturgie ni même sur la question théologique de la procession du Saint Esprit selon le Père ou le Fils qui sera la principale question de la dispute théologique qui aboutira au grand schisme de 1054. Une piste de réflexion paraissant intéressante serait celle qui étudierait les correspondances et les similitudes entre la doctrine chrétienne d'Arius, et peut-être aussi le nestorianisme avec le christianisme byzantin et son successeur direct qu'est le monde orthodoxe.

Très présente dans les esprits est l’idée reçue selon laquelle c’est avec l’arrivée des princes varègues que serait né le premier état russe. Ce que l’on peut dire de manière certaine, c’est que l’apparition de populations varègues sur la Volga ou le Don, et sans que cela ne marque un rapport direct entre les deux faits, a précédé de peu la christianisation progressive de la terre russe. On peut noter ici que l’origine strictement scandinave des varègues est sujette à caution. Plusieurs sources, et pas seulement soviétiques ou slavophiles, font état d’origines variées (finnoises, baltes, germaniques et slaves) pour ces populations qui n’étaient peut être en définitive qu’une espèce de fédération d’hommes de mer venus de peuples riverains de la Baltique qui avaient fait de la piraterie leur métier, un peu comme ces confréries de pirates des Caraïbes au XVIIème et XVIIIème siècle qui étaient composés de ressortissants anglais, français, espagnols ou hollandais. Quoiqu’il en soit, la présence à Novgorod, puis à Kiev de Varègues, attestée par la Chronique des temps passés, coïncide approximativement avec l’arrivée en Grande Moravie de l’écriture glagolitique, héritée du monde grec et non pas romain. Mais les missionnaires macédoniens Cyrille et Méthode ont transmis non pas le grec mais le slavon qui correspondait probablement à une langue vernaculaire communément parlée et comprise par l’ensemble des peuples Slaves de la Baltique jusqu’à la mer Noire. Tout s’est passé en fait comme si dès l’origine, le peuple russe avait voulu marquer sa singularité dans le monde. Dernier peuple indo-européen apparu sur la scène historique du continent eusasiatique, le peuple russe entend montrer à l’univers qu’il a sa propre vision du monde et que celle-ci n‘est pas réductible aux seuls héritages laissés par les civilisations antérieures.

Première idée-force que je voudrais exprimer dans ce texte : les Russes sont le dernier grand peuple indo-européen vivant toujours sur la grande terre des origines - et peu importe que celle-ci se situe sur les bords de la Baltique ou sur les bords de la mer Noire - un peu comme ce fils qui reste à la maison pour veiller sur sa vieille mère, alors que les frères sont partis. Les peuples indo-européens, par vagues successives et par la force des armes et de leurs chevaux, sont allés conquérir le monde, des Indes à l’extrême occident, mais un seul est resté sur la terre des ancêtres pour garder le foyer des origines : le peuple russe. Cet attachement profond à la terre, la forte prévalence paysanne dans la culture russe d’avant la Révolution de 1917, et la sanctification de la terre russe, résultent de cet héritage du fils fidèle qui sait tout ce qu’il doit à la terre de ses ancêtres.

Deuxième idée-force : Cette situation qui a amené le peuple russe à conserver l’héritage sacré des ancêtres l’a empêché de se frotter aux autres cultures comme l’ont fait les Grecs, les Romains, les Celtes, les Perses ou les Germains. De plus, l’émergence tardive de la grande Rus kiévienne dans l’histoire a donné l’impression aux Russes eux-mêmes qu’ils étaient en quelque sorte les fils cadets de la grande famille indo-européenne. Or, rien ne permet d’affirmer aujourd’hui qu’il n’existait pas de culture spécifiquement slave avant la naissance du premier état russe au IXème siècle. Rien ne permet d’affirmer non plus que le peuple russe soit le dernier peuple indo-européen apparu sur le continent. Le peuple russe, rameau central des peuples slaves fut en tout cas le seul qui a su conserver l’héritage ancestral, et qui l’a défendu tout au long de son histoire contre les invasions mongoles ou de peuples turcophones.

Ce sentiment d’être entré tardivement dans l’histoire est un des complexes ressentis par les Russes qui donnent ainsi perpétuellement l’impression de vouloir rattraper un prétendu retard, culturel ou technologique. Que ce soit sous Pierre le Grand avec l’européanisation forcée de la société russe ou que ce soit sous la mainmise communiste avec les plans quinquennaux ou le mythe du stakhanovisme qui prétendaient rattraper et dépasser l’occident, comme si la civilisation occidentale était le modèle à imiter pour ne pas disparaître dans les poubelles de l’Histoire.

Or, si l’occident a produit des merveilles dans le passé, ce temps est aujourd’hui révolu. Les controverses sont nombreuses pour dater précisément le début de cette décadence, mais on peut admettre que la grande rupture avec la Tradition remonte à la Révolution française. Depuis lors, l’occident est entré progressivement sous la domination de l’esprit marchand et nous sommes peut-être en train de vivre en ce début de XXIème siècle la fin de cette époque qui a abouti à un complet renversement des systèmes de valeur d’une société organique. Les principes sur lesquels repose le modèle occidental, exclusivement matérialistes comme l’étaient ceux de la société soviétique, même s’ils savent satisfaire mieux que le système communiste toutes les aspirations matérielles des êtres humains, sont tout comme eux totalement dénués d’aspiration spirituelle ; ils en sont même l’exacte négation. Héritier de l’humanisme de la Renaissance et surtout de la philosophie des Lumières du XVIIIème siècle, le modèle occidental, porté principalement aujourd’hui par ce que l’on pourrait appeler l’idéologie anglo-saxonne, est à bout de souffle et il serait suicidaire pour les Russes de l’accompagner dans sa chute.
De cela il découle, troisième idée-force, que le peuple russe doit inventer lui-même, doit trouver en lui-même, dans son génie propre, les forces pour proposer une autre conception du monde, pour offrir une alternative à la pensée occidentale unique et totalitaire qui domine les esprits depuis l’effondrement du modèle soviétique.

Même si la révolution soviétique peut être considérée comme un grand malheur qui a frappé le peuple russe avec son cortège de massacres et de destructions, elle a paradoxalement préservé l’âme du peuple du poison occidental en l’enfermant derrière son rideau de fer. Cette cuirasse aussi pénible qu’elle ait pu être à porter a protégé les esprits de la contamination occidentale. C’est peut-être aussi pour cette raison là que la majorité des Russes d’aujourd’hui plébiscite encore Staline et le considère comme l’une des principales figures de leur histoire.

La grande force de l’occident est d’avoir réussi à faire croire au monde entier qu’il apportait la liberté et la démocratie en même temps que la satisfaction de tous les besoins matériels alors qu’en réalité le mode de vie consumériste qu’il propose n’est qu’une arme métapolitique, un cheval de Troie, lui permettant de détruire l’âme des peuples pour conquérir le monde.

Il est grand temps d’ouvrir les yeux aujourd’hui sur la réalité du monde. Les élites anglo-saxonnes, et associées avec elles, toute une kyrielle d’associations, de clubs et de sociétés plus ou moins ésotériques, ont entrepris une marche forcée vers ce qu’ils appellent la globalisation et qui n’est rien d’autre que la réduction en esclavage de l’ensemble des nations qui constituent l’humanité.

Depuis le XVIème siècle, la stratégie des dirigeants britanniques a été de lutter par tous les moyens contre la puissance dominante du continent européen. Cela s’est vérifié au XVIème et XVIIème siècle contre la puissance espagnole, puis au XVIIIème et jusqu’à Waterloo contre l’hégémonie française, puis entre le milieu du XIXème siècle et jusqu’en 1945 contre la puissance germanique. Dernier objectif de la puissance anglo-saxonne, aujourd’hui essentiellement américaine, la fédération de Russie.

Même si ce sont aujourd’hui les Etats-Unis qui portent l’effort principal pour l’homogénéisation du monde sous leur férule, j’ai acquis la conviction que c’est en Angleterre qu’est née, probablement dès le XVIème siècle, puis s’est développée à partir du XVIIIème siècle à travers les cercles naissants de la franc-maçonnerie, cette idéologie de l’hegemon anglo-saxon. Cette vision du monde a pu poursuivre son chemin plus tard et trouver sa propre justification dans la réussite totale de l’Angleterre victorienne qui voyait ses ambitions les plus folles se réaliser : maîtresse incontestée des mers, première puissance industrielle et marchande du monde ayant vassalisé la France depuis la chute de Napoléon 1er, régnant en Afrique, en Océanie, dans le Pacifique, en Inde et jusqu’aux confins de la Chine, plus grand chose ne semblait en mesure de s’opposer à ses rêves de conquête du monde. Pour illustrer mon propos, je vous livre deux citations d’auteurs anglais : La première est de Walter Raghley, écrivain et explorateur qui vécut de 1554 à 1618 : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ». La seconde est de Halford John Mackinder, géographe et géopoliticien (1861-1947) : « Qui tient l’Europe orientale tient le heartland, qui tient le heartland domine l’île mondiale, qui domine l’île mondiale domine le monde ». Dans l’esprit de Mackinder, ce heartland se situe essentiellement entre l’Europe centrale et la Sibérie occidentale. Autrement dit, depuis la disparition de l’Union soviétique, entre la perte du glacis occidental, de l’Ukraine et de la Géorgie, sans omettre la perte des territoires du Caucase jusqu’au Tadjikistan, une grande partie de la prédiction de Mackinder s’est réalisée.
Mais revenons un instant à l’ère victorienne. Quasi maîtresse du monde il restait toutefois à l’Angleterre deux adversaires de taille : Le monde russe et le monde germanique.

Les Russes d’abord : Toute la politique britannique depuis le conflit russo-perse de 1813 en passant par la guerre de Crimée d’octobre 1853 à mars 1856 jusqu’au congrès de Berlin de 1878, visera à contenir l’expansion russe vers le sud, vers l’est et vers l’ouest. Cette politique était en opposition totale avec la volonté des Tsars de reprendre le contrôle du Bosphore et de rendre la cathédrale Sainte Sophie à son culte d’origine afin d’effacer la honte de 1453. A l’est, le « Grand jeu » entre les deux empires aboutira à la création en 1879 d’un état tampon artificiel, l’Afghanistan, territoire qui marquera les limites extrêmes atteintes par la puissance thalassocratique et la puissance continentale. Mais après le congrès de Berlin de 1878, où l’Angleterre, la France, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne, humiliaient la Russie en annulant les clauses du traité de San Stefano qui entérinaient la suprématie russe sur l’empire ottoman, l’empire britannique réorienta sa politique européenne contre la menace que représentait désormais l’Allemagne, alliée de l’Autriche-Hongrie. Cela n’empêcha pas l’Angleterre, et certaines banques américaines, de soutenir le Japon dans la guerre russo-japonaise de 1905, mais globalement, l’ennemi principal pour Londres en cette fin du XIXème siècle n’est pas encore Saint Petersbourg mais Berlin.

La France, qui n’a toujours pas accepté la perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine après sa défaite de 1870 face à la Prusse, s’est rapprochée de l’Angleterre, malgré les rivalités coloniales, et entame une politique de rapprochement avec la Russie dès 1892. Cette politique d’alliance franco-russe sera à la base de la Triple-Entente, Russie, France, Angleterre, réplique à la Triplice inaugurée en 1882 entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie. Cette politique d’affrontements entre blocs aboutira à la catastrophe de 1914 qui verra en même temps la chute des empires centraux et de la dynastie des Romanov.

Les Français ont oublié, hélas, qu’ils furent sauvés en 1914 lors de la bataille de la Marne par l’intervention des troupes russes qui engagèrent le combat sur le front est, alors qu’elles étaient insuffisamment préparées, ce qui obligea les Allemands à diminuer leur effort à l’ouest.

La Grande guerre ne sera pas seulement l’occasion de redistribuer les cartes en Europe, elle sera aussi et surtout le basculement géopolitique majeur qui verra les élites américaines supplanter leurs aînées britanniques. Pour mieux comprendre ce basculement géopolitique majeur en faveur des Etats-Unis, il convient d’étudier la notion de relations spéciales – special relationships – existant entre les deux puissances anglo-saxonnes. Il est assez commun de faire remonter cette relation privilégiée à l’accord de septembre 1940, lorsque Roosevelt accepta d’aider Churchill en lui fournissant une cinquantaine de destroyers pour l’aider à lutter contre l’Allemagne nazie. Je pense pour ma part que l’existence de cette « relation spéciale » est beaucoup plus ancienne et qu’elle remonte probablement à la création des loges maçonniques américaines dès le début du XVIIIème siècle par la Grande loge d’Angleterre. A cet égard, on peut considérer la guerre d’indépendance américaine comme une guerre de rivalité maçonnique dans le contrôle des affaires du monde. Mais une fois réglé le différend entre Londres et Washington est née en Angleterre l’idée de rassembler les élites financières, essentiellement anglo-saxonnes, réparties sur l’ensemble du globe afin de travailler solidairement à la prise de contrôle total de l’humanité. A cette fin, fut créée une société secrète appelée la « Round Table » par l’aventurier et homme d’affaires britannique Cecil Rhodes (1853 – 1902). Cet homme qui fit fortune grâce aux Rothschild dans les mines de diamants d’Afrique du sud a jeté les bases d’un véritable réseau d’hommes d’influence qui s’est constitué notamment par la mise en place du Royal Institute of International Affairs (RIIA). Cet organisme s’est attaché à relier des hommes politiques influents, des financiers internationaux, des dirigeants de grandes entreprises, des intellectuels éminents afin d’orienter la marche du monde dans le sens de leurs prévisions. Un des objectifs principaux que s’était fixé le RIIA était d’abattre les empires centraux et l’empire russe. C’est à cette fin que fut préparée et souhaitée la guerre de 1914-1918. Cette guerre fut une réussite totale pour ceux qui la fomentèrent : disparition de l’empire des Habsbourg et des Hohenzollern et effondrement de la dynastie des Romanov. Mais cette guerre en faisant disparaître l’empire austro-hongrois et en affaiblissant l’Allemagne avait en même temps considérablement endetté l’Angleterre et la France, principalement à l’égard des Etats-Unis. Cela entraîna le transfert de leadership de Londres à Washington mais ne modifia en rien le but initial que s’était fixé l’oligarchie. Le navire amiral de l’entreprise de globalisation du monde n’était plus à Londres mais à Washington, mais il gardait le même cap.

En ce qui concerne la révolution bolchevique d’octobre 1917, s’il est certain que l’Allemagne avait un intérêt évident à la financer pour aboutir au traité de Brest-Litovsk lui permettant de tourner toutes ses forces vers l’Ouest, il est non moins certain que la banque WARBURG finança également cette révolution. De la même façon, une grande partie de l’industrialisation de l’Union soviétique fut réalisée dès les années 1920 avec des capitaux anglo-saxons. Outre l’intérêt, jamais absent, du profit financier que pouvait y trouver l’oligarchie mondiale, se dessinait déjà la volonté de provoquer l’affrontement entre la puissance allemande en voie de renaissance et la puissance russe qui constitue pour les anglo-saxons le dernier obstacle avant le contrôle du heartland.

Parallèlement en Allemagne, mais un peu plus tard lors de l’avènement du nazisme, un certain nombre de faits permettent d’avancer l’hypothèse que plusieurs dirigeants politiques ou financiers anglo-saxons, anglais ou américains, voyaient plutôt d’un bon œil l’installation du national-socialisme à Berlin. Plusieurs raisons pouvaient conduire à cela : « solidarité germanique », volonté de ne pas voir la France trop puissante sur le continent européen, et peut-être, même si cela peut paraître contradictoire avec l’idée de solidarité germanique, le désir de voir s’affronter à nouveau les Allemands et les Russes avec toujours comme idée maîtresse de diviser et d’affaiblir ses adversaires pour mieux les dominer. Cette idée de solidarité germanique explique en partie pourquoi Hitler en mai 1940 n’a pas exploité son avantage contre l’Angleterre dans la course à la mer jusqu’à Dunkerque afin, a-t-il dit plus tard, de ne pas l’humilier et cela explique également pourquoi il envoya quelques mois plus tard son dauphin Rudolf Hess à Londres afin de négocier une paix des braves. Si l’on est un peu curieux et que l’on s’intéresse de plus près aux personnalités anglaises que se proposait de rencontrer Rudolf Hess, on s’aperçoit que toutes étaient membres du fameux Royal Institute of International Affairs. Mais il était trop tard, dans le camp de l’oligarchie qui se propose de dominer le monde, les rivalités ne sont pas rares, et le clan des judéophiles l’avait emporté en 1940 sur celui des germanophiles.

Dans la stratégie des mondialistes tous ceux qui ne sont pas avec eux sont contre eux. Dans cette logique, il est probable que Mikhaïl Gorbatchev a joué le rôle de l’idiot utile pour reprendre une terminologie léniniste. Le démantèlement de l’empire soviétique entre le milieu des années 80 et jusqu’en 1991 n’a pu se faire qu’en étroite coordination entre principaux dirigeants occidentaux (anglo-saxons et allemands notamment) et certains dirigeants soviétiques. Que ce soit la chute du mur de Berlin en novembre 1989 ou la chute de Ceaucescu quelques semaines plus tard, il est évident qu’une concertation est/ouest a été mise en place pour mettre un terme au règne du communisme au crépuscule du XXième siècle et préparer l’avènement de la grande révolution libérale et la mise en place du nouvel ordre mondial. Mais si Gorbatchev a été victime d’un coup d’état avec l’arrivée d’Eltsine au pouvoir en 1991 c’est parce qu’il a compris trop tard qu’il avait été berné par ses « amis » occidentaux et que dans le marché qu’il avait conclu avec eux, la disparition du communisme ne devait pas s’accompagner, dans son esprit du moins, de la disparition de l’Union soviétique et du démembrement de son territoire. L’ayant compris trop tard, Gorbatchev a été évincé et remplacé par un homme qui sous le couvert de donner la liberté aux peuples de l’Union soviétique a été le principal responsable du plus grand recul que la Russie ait connu depuis le temps des troubles. C’est durant le règne d’Eltsine qu’outre la perte des territoires péniblement acquis depuis des siècles que la Russie fut bradée, pillée et vendue comme un pays qui aurait été vaincu.

Mais c’est toujours lors des plus grands désastres que la Russie montre ce qu’elle a de meilleur. De mes nombreuses rencontres avec la Russie, j’ai acquis la conviction que tout s’était passé comme si tout d’un coup, au sein des élites russes, un petit groupe d’hommes s’était réuni pour mettre un terme à ces années de décadence et de corruption. Avec l’arrivée de Vladimir Poutine, le camp des libéraux a été progressivement éliminé du pouvoir politique et a été cantonné au monde de l’économie, à la condition qu’il respecte la nouvelle règle du jeu, c’est-à-dire qu’il n’empiète pas sur la sphère politique (Khodorkovsky) et surtout qu’il joue la carte russe (nationalisation et/ou économie mixte, intérêt national) et non pas la seule carte de l’oligarchie financière internationale.

Ce retour du politique et du sacré en Russie a été vécu par tous ceux qui aiment ce pays comme une véritable bouffée d’air pur et un véritable espoir de voir peut-être l’entreprise d’asservissement du monde par les mondialistes tenue en échec. Pourtant avec mon regard occidental habitué depuis un demi-siècle à voir dans mon pays et partout en occident, les ravages que provoque la lèpre de l’idéologie marchande, je ne peux que regarder avec tristesse couler le poison des idées occidentales dans la société russe d’aujourd’hui et notamment parmi sa jeunesse. Quand je visite à Moscou le musée de l’Armée rouge et que je vois proposer à la vente un badge montrant ensemble Dimitri Medvedev et Barrack Obama, je me pose la question de savoir si dans les musées de l’armée américaine on présenterait une photo du président américain en exercice avec son homologue russe. Quand je vois des jeunes Russes arborer des casquettes « New-York » ou des maillots d’universités américaines, ou encore écouter de la musique anglo-saxonne, quand je vois ou j’entends en Russie le matraquage publicitaire à la télévision, dans les journaux ou les radios, je ne peux m’empêcher de penser à l’histoire du cheval de Troie. La Russie aura beau remettre l’armée rouge en ordre de bataille, déployer ses satellites et ses missiles balistiques, et même réagir promptement et efficacement devant l’agression anglo-saxonne en Ossétie, si elle continue à laisser agir le virus qu’inocule l’occident à travers tous ses médias, alors elle tiendra cinq ans, dix ans, cinquante ans peut-être et après cela elle s’effacera tout doucement de l’histoire des peuples et des hommes, comme la France qui s’est couchée depuis déjà longtemps et qui s’endort lentement dans le sommeil mortel des peuples qui ne croient plus en leur avenir.

Pourtant malgré cette tristesse, malgré les faiblesses de la société russe contemporaine abîmée par soixante-dix années de marxisme et dix années de turbo-libéralisme, je ne peux m’empêcher de penser quand j’observe la Russie d’aujourd’hui que c’est d’ici et nulle part ailleurs que peut ressurgir un espoir pour tous les peuples libres du monde qui veulent mettre un terme à l’esclavage que leur prépare l’oligarchie anglo-saxonne. Il est difficile d’exprimer rationnellement pourquoi le peuple russe est le mieux armé pour remplir cette mission véritablement sacrée. Peut-être à cause de son exceptionnelle endurance forgée par des siècles de vie dans une nature hostile, peut-être à cause de sa religion qui offre, mieux que le catholicisme aujourd’hui, un rempart contre l’idéologie marchande. Peut-être aussi à cause de son histoire tourmentée et difficile qui lui a enseigné ce que d’autres peuples n’ont pas appris ou ont oublié. Peut-être également grâce au talent de ses joueurs d’échecs, sachant que dans la partie qui se joue actuellement avec l’occident, il n’y aura pas de revanche et encore moins de belle et que si l’occident l’emporte, ce seront plusieurs milliers d’années d’histoire qui disparaîtront avec l’avènement d’une caste de marchands qui constitue très exactement ce que tous les peuples européens depuis les débuts de leur épopée ont toujours considéré de plus vil.

Une autre raison encore qui me fait espérer, bien que celle-ci soit paradoxale, me vient d’un de mes amis qui assistant à une conférence de presse en 2007 avec le Président Poutine a entendu ce dernier répondre en substance à une question posée par un journaliste sur l’orientation idéologique de son régime : « De l’idéologie ? Vous ne croyez pas qu’on en a souffert suffisamment comme ça des idéologies ? » Et je comprends très bien cette réponse qui vient d’un homme pragmatique et totalement désabusé à l’égard des idées qui ont meurtri son pays durant les dernières décennies.

Toutefois, et c’est le dernier point sur lequel je voudrais insister : le monde n’est pas neutre. Tous les peuples sont en concurrence les uns avec les autres depuis que le monde est monde. Le pragmatisme est une arme nécessaire mais insuffisante pour se défendre, surtout face à une vision du monde aussi dévastatrice que l’idéologie prétendument libérale, qui n’est que le masque utilisé par ces oligarques pour avancer leurs pions. Le danger vient du fait qu’il est très difficile d’attaquer les idées « libérales » sauf à passer pour un dangereux maniaque, un défenseur des idées passéistes, voire pour un fanatique partisan des camps de travail (cf. les révolutions colorées qui ont toutes été sans exception, organisées par des agents occidentaux afin d’affaiblir la Russie). La méthode de propagation de ce virus est très simple mais redoutable. Il agit comme un ferment de dissolution des sociétés dans lesquelles il s’introduit sans heurt et il vise à l’atomisation de tous les individus en supprimant toutes les relations organiques existant dans le corps social. Cela se fait de manière insidieuse par des émissions de télévision ou de radio, prétendument objectives et en fait totalement orientées, cela se fait par la publicité qui développe l’idée du consommateur-roi. Cela se fait par la musique débilitante, par le cinéma hollywoodien, par les prétendues Organisations Non Gouvernementales et leur prétendu « contrôle démocratique », par l’attribution du statut de « patrimoine mondial de l’humanité » à des sites remarquables comme celui de Souzdal, par des conférences sur le réchauffement climatique ou sur la culpabilité soviétique durant l’ère stalinienne, par des prêches de pasteurs protestants sur le salut individuel, par la présence des témoins de Jéhovah ou des Mormons, par des universitaires étrangers ou par des crétins qui répandent la doctrine de Hare Krishna sur Arbat et par tous les moyens qui permettront de répandre la folie et la polysémie ce qui entraînera la perte de sens et la perte des repères traditionnels.

Ces dernières années le Système a multiplié les tests à l’échelle planétaire pour accélérer le processus de domination de la planète. Sans entrer dans le détail, observons simplement qu’aujourd’hui Internet et le téléphone portable sont des armes qu’il utilise pour des opérations de subversion. Nous l’avons vu récemment au Liban et en Iran où des techniques de désinformation et de manipulation des foules par ces médias ont été utilisées par les Américains et les Israéliens, probablement en étroite coordination. La crise financière, probablement provoquée délibérément afin de créer les conditions favorables à un état de panique à l’échelle mondiale servira de toile de fond à d’autres opérations subversives qui sont déjà en préparation (pseudo réchauffement climatique, virus H1N1…) et qui seront peut-être utilisées comme rideau de fumée pendant des opérations militaires, éventuellement nucléaires, contre un pays comme l’Iran par exemple.

L’arme principale qu’utilise le virus occidental est le concept de l’idéologie des droits de l’homme. Cette toxine, véritable arme de destruction massive est le principal vecteur utilisé par le Système pour tuer les peuples. La seule façon de résister à ce virus est d’affirmer la prééminence du droit des peuples sur les droits de l’homme. C’est au nom de la défense du peuple et de la culture russes qu’un gouvernement peut légitimement interdire aux ONG de M. Soros ou de Mme Albright de remplir leur mission de destruction.

Dans cet esprit la création des « Nashy » est une initiative heureuse pour contrer une éventuelle tentative de révolution colorée en Russie mais la tâche à accomplir ne doit pas être seulement défensive. Pour contrer la désinformation occidentale, il faut dénoncer le libéralisme pour ce qu’il est intrinsèquement, c’est-à-dire une arme mortelle de destruction des âmes. La société russe doit s’orienter résolument vers un recours, et non pas un retour, à la Tradition, afin de puiser dans son riche passé, dans ses traditions religieuses et culturelles, la matière et les idées nécessaires à l’édification d’une société exemplaire et attractive où le rôle des marchands et des financiers soit strictement subordonné au politique et au sacré. Cela implique de briser impitoyablement toutes les idoles de la société marchande et de rompre avec le mythe d’une société de consommation irénique. Cela ne signifie pas un retour à une économie de pénurie. Une société traditionnelle et organique peut parfaitement vivre et se développer dans une relative abondance mais il est du devoir absolu du politique et du religieux de montrer aux hommes qu’il existe une autre voie pour le bonheur que la consommation effrénée et incessante de biens de consommation.

Encore une fois, le peuple russe, dernier peuple blanc échappant encore à la domination anglo-saxonne, doit trouver en lui les forces nécessaires pour proposer au monde cette alternative à la pensée occidentale totalitaire.

C’est en lui que réside le dernier espoir d’aider les peuples européens à échapper à l’emprise du Système. Peu de gens savent que sont déjà en place les mécanismes juridiques pour qu’en 2015 l’Europe occidentale soit rattachée politiquement et administrativement au continent américain. Cet abandon complet de souveraineté, cette subordination totale de l’Europe aux intérêts anglo-saxons n’est que le fruit du travail mené activement par les oligarques de Washington et de Wall Street depuis des décennies et plus spécialement depuis 1945. Ce que les élites russes doivent bien comprendre, c’est que ce désir de se soumettre à la volonté de l’Empire américain n’est partagé en Europe occidentale que par une petite poignée de dirigeants économiques et politiques, formés dans les universités américaines et qui sont devenus de véritables agents du Système. L’immense majorité des gens en Europe est complètement ignorante de ce qui se passe et tant que la société de consommation sera capable de satisfaire le ventre et le bas-ventre des populations aucune contestation sérieuse ne verra le jour. En revanche, la situation de crise économique profonde dans laquelle nous sommes plongés et qui va probablement s’accentuer dans les prochains mois, sera une occasion unique de remettre en cause la légitimité politique du Système occidental afin de tenter de sortir de l’emprise mortelle de l’hégémonie anglo-saxonne. Mais cela ne pourra se faire sans une aide extérieure. Puisse la Russie entendre cet appel. Il en va de l’intérêt du monde et du sien en particulier.



E. Leroy

Moscou, le 27 août 2009